De nouveaux détails sont révélés sur les relations entre Bachar Masri (notre photo), le milliardaire palestino-américain, et Adam Boehler, l’envoyé de Trump au Moyen-Orient. Masri transporte Boehler dans un avion acheté à Yasser Arafat.
De nouvelles informations ont été divulguées aujourd’hui (mercredi) sur « le jour d’après » la guerre dans la bande de Gaza. Bachar Masri, le milliardaire palestino-américain, qui est le conseiller le plus proche et le transporteur aérien personnel d’Adam Boehler. Il transporte Boehler à travers tout le Moyen-Orient depuis plusieurs mois (même avant l’entrée de Trump à la Maison-Blanche) dans un avion acheté à Yasser Arafat.
Notez bien ce nom : Masri (un importante famille égyptienne, dont beaucoup habitent à Gaza). C’est un pseudo Palestinien de l’administration Trump. Il représente probablement le grand espoir du gouvernement américain pour « le jour d’après ». Selon des sources diplomatiques bien informées, Masri est le conseiller secret et proche de Boehler, l’émissaire de Trump en charge des otages et l’homme qui tente de résoudre l’équation impossible avec le Hamas. Ainsi, nous avons le Dr Miriam Adelson à Washington, proche de Trump, et les Palestiniens ont Bachar Masri, à Ramallah et à Washington, proche des Américains. Très proche.
D’après des témoignages de sources bien informées côté américain et israélien, Boehler vole depuis plusieurs mois dans l’avion de Masri. Avant même que Trump ne prenne ses fonctions, mais aussi après. Masri lui-même participe parfois discrètement à ces vols, sous le radar. Il s’agit de vols vers Doha, Le Caire et d’autres capitales de la région, dans le cadre des négociations pour la libération des otages et d’autres pourparlers.
Mais ce n’est pas tout : Masri est un milliardaire influent. C’est lui qui a construit la ville palestinienne de Rawabi en Cisjordanie. Homme d’affaires aguerri, il a un accès privilégié au cercle de Trump. Trump cherche des accords, et Masri aussi. Entrepreneur chevronné, il possède un portefeuille d’investissements conséquent au Moyen-Orient, y compris en Israël. Il a même tenté d’acheter une partie du quartier de Nof Zion à Jérusalem, mais sans succès.
Et ce n’est toujours pas tout : Masri a une double identité. Il est Palestinien, né à Naplouse, mais il détient aussi la nationalité américaine et est bien accepté par l’administration américaine. Il n’est ni affilié au Hamas ni à l’Autorité palestinienne. Dans sa jeunesse, il a participé à des manifestations contre Israël, mais plusieurs décennies se sont écoulées depuis. On ne peut pas l’associer au terrorisme.
Pourrait-il être le grand espoir américano-palestinien pour « le jour d’après » ? Masri sera-t-il celui qui reconstruira Gaza ? Un porte-parole d’Adam Boehler, sollicité sur le sujet, a choisi de ne pas répondre.
Masri, 64 ans, est le neveu de Munib Masri, un milliardaire palestinien de 91 ans vivant au sommet du mont Garizim dans une immense villa ressemblant à un palais. La famille Masri appartient à l’aristocratie financière et investisseuse égypto-palestinienne et est impliquée dans de nombreuses affaires au Moyen-Orient et au-delà. Par le passé, après avoir réussi à bâtir une ville palestinienne moderne en Cisjordanie, Masri a déclaré : « Si nous avons construit une ville, nous pouvons aussi bâtir un État. ».
Sa véritable origine est égyptienne comme son nom l’indique (Masri = l’égyptien). Sa famille est venue s’installer en Palestine attirée par le dynamisme économique généré par la présence juive au début du XXe siècle. Depuis ils se font passer pour des palestiniens alors qu’ils sont venus dans la futur Israël pour bénéficier de l’activité économique.
Trump ne plaisante pas quand il parle de Gaza. Mais si les hommes ont beaucoup de projets, seuls ce de D’ se réalisent.
Il ne reste plus qu’à attendre et voir.
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