Au dernier week-end, 226 nouveaux cas de personnes atteintes par le corona ont été enregistrés en Israël.
La question reste posée : s’agit-il de suites de la vague précédente ? Ou alors est-ce cette redoutable seconde vague qui se profile à l’horizon ?
Pour le directeur de l’hôpital de Shaaré Tsédek, le professeur Jonathan Halevy, cela n’est pas le cas : « L’augmentation du corona est due à l’augmentation des tests. Cette politique d’anticiper un remède pour un siècle et d’identifier à l’avance le danger. Dans tous les pays, le corona a atteint le même développement. Le danger ne disparaîtra que si nous adhérons à la discipline. Les orthodoxes ont intériorisé les lignes directrices. On devrait ouvrir des lignes de transports publics avec directives dans ce domaine. »
La preuve que l’état général n’est pas si inquiétant que cela, pour ce même professionnel, est que si le nombre des personnes dont on constate qu’elles sont frappées par le virus a augmenté, le nombre de personnes hospitalisées à cet titre ne change pratiquement pas.
Quant au professeur Eli Somekh, directeur de la division des enfants à Mayané haYechoua’, il fait remarquer que la plupart des enfants se sont rétablis rapidement. Ces dernières semaines, l’infection des enfants a diminué. Les habitants de Bené Brak ont pris la question au sérieux. La responsabilité que les gens montrent y est plus grande que dans les autres villes. Le danger est qu’ils infectent les adultes. Les chiffres de la morbidité sont actuellement alarmants.
L’un dans l’autre, il ne fait aucun doute qu’il faut continuer à respecter les consignes, masques dans le domaine public, 2 mètres d’écart entre les gens, hygiène personnelle, car c’est finalement la seule formule qui a fait ses preuves.