Les correspondants du BNVCA ont décidé de vous exprimer leur émotion, voire leur colère suscitées par l’information selon laquelle le parti Europe Ecologie les Verts (fondateur : Daniel Cohn Bendit…) a jugé utile d’apporter son soutien à la « Campagne pour la libération des enfants palestiniens prisonniers d’Israël ».
Le BNVCA est une association soucieuse du respect des droits de l’homme, attentive aux droits des enfants, en même temps que nous luttons contre les discriminations et l’antisémitisme.
En soutenant les prisonniers terroristes palestiniens nous constatons et déplorons que EELV s’égare, s’écarte de ses objectifs, écologiques, et de son idéologie. Israël a su faire du désert un jardin, Israël a planté des forêts, Israël a transformé cette terre hostile en un pays accueillant. On voit désormais que les jeunes terroristes les brûlent, les ravagent en même temps qu’ils font disparaître la flore et la faune. De toute évidence, cela n’émeut pas les activistes de EELV. Il est vrai que si ces champs et ces forêts avaient été palestiniens, les militants EELV se seraient manifestés, mais comme cela touche les Juifs et l’Etat juif alors EELV préfère se ranger du côté des incendiaires. L’incohérence de la position EELV prouve que ce parti est anti-israélien, par nature.
EELV évoque 700 enfants de moins de 18 ans, détenus. Une remarque, les enfants de plus de 15 ans sont bien souvent identifiés sous le label « jeunes », le terme « enfants » étant réservé aux plus jeunes. Mais ce n’est que sémantique. Comptez-vous parmi ces « enfants palestiniens » le dénommé Mohammed Nasser Tra’ayra, âgé de 17 ans qui en juin 2016, s’est infiltré dans une maison en Israël et a poignardé à mort dans son sommeil la petite Hallel Yaffa Ariel, âgée de 13 ans. Cet « enfant » avait formulé le souhait de mourir comme martyr. Sa famille, comme toutes les familles de tueurs de Juifs touche une allocation mensuelle, un scandale dans le scandale. Ou bien parlez-vous des enfants rémunérés pour aller jeter des pierres lors des émeutes nocturnes ou diurnes, que ce soit à Gaza, à Eviatar ou dans Jérusalem. Ces dernières heures, le 13 septembre, un « enfant » de 17 ans, habitant de Hébron, a perpétré une attaque au couteau à la gare routière de Jérusalem, blessant deux passants. « L’enfant » néanmoins terroriste est actuellement soigné à l’hôpital Shaare Tzedek. Faudrait-il au prétexte que c’est un « enfant » le considérer comme irresponsable. Ou l’autre « enfant » de 16 ans, qui a poignardé à mort Ari Fuld, dont nous commémorons le souvenir pour la troisième année. Peut-on qualifier « d’enfants » de tels monstres ?
Malheureusement, un récent rapport sur les livres scolaires diffusés par l’UNRWA le confirme : les livres scolaires ont formaté les esprits à la haine. Les responsables occidentaux qui les financent en ont conscience mais laissent faire, par lâcheté, empoisonnant des dizaines de générations. Les camps d’été de Gaza destinés aux « enfants » terminent le travail. Initiation au maniement des armes, utilisation de soldats israéliens pour cibles, formation à l’enlèvement de soldats. Voilà la formation des enfants palestiniens. Enfin, les témoignages qui dénoncent le Hamas utilisant des enfants comme boucliers humains et des écoles des mosquées des hôpitaux comme caches logistiques, ont semble-t-il échappé à la vigilance de EELV
Tout ce que EELV recommande sur son site et dans ses discours, Israël l’applique. Israël met en œuvre une vision écologique qui prend soin du vivant, soucieuse du climat, contrairement à de nombreux pays qui l’entourent.
Le silence d’EELV sur les réalisations exceptionnelles du jeune Etat juif pour protéger la nature est éloquent. Qu’Israël soit le premier pays au monde à interdire le commerce de la fourrure devrait renforcer votre position sur cette question récurrente. Qu’Israël ait décidé que désormais toutes les voitures deviendront, à court terme, électriques, que l’usage du plastique sera interdit, etc, etc. La technologie du goutte à goutte, « Tif-Touf » en hébreu, invention israélienne qui, depuis des décennies, a révolutionné le monde agricole, est une source de bienfaits qui contribue à la survie des pays les plus confrontés à la sécheresse, notamment en Afrique où Israël intervient régulièrement. Apparemment, la protection des tortues de mer régulièrement sauvées et relâchées par les services israéliens dans la mer n’intéresse pas non plus EELV. Les informations de EELV seraient-elles lacunaires et sectaires, ou est-ce qu’Israël, en cette période pré-électorale, vous poserait problème ?
En fait, les réalisations écologiques d’Israël n’intéressent pas EELV. Seuls les assassins terroristes palestiniens, arrêtés, jugés et incarcérés semblent préoccuper EELV.
Les jeunes palestiniens, que soutient EELV, ne sont pas des résistants et encore moins des héros. Ce sont des lâches qui s’attaquent aux populations civiles juives. Sans vouloir ici entrer dans la complexité de ce conflit, pour qu’ils aient le droit au terme glorieux de « résistants » il faudrait qu’il défende une cause juste : or, revendiquer la terre d’Israël « de la mer au Jourdain » et demander que les territoires sous contrôle palestinien soient vides de tout Juif, Judenrein, est simplement une revendication illégale, illégitime et impossible.
Le BNVCA, dont c’est la mission, est particulièrement vigilant à l’égard de ceux qui, au nom d’un palestinisme aveugle et sans discernement, n’hésitent jamais à désigner Israël comme seul et unique coupable. Cela porte un nom : antisémitisme, une maladie mortelle qui chaque année tue des Juifs et des enfants juifs ici, en France, ou en Israël. Au-delà d’Israël, alors que chaque jour en Iran des exactions barbares sont commises, pas un mot, en Afghanistan, pas plus. Seul Israël, le seul pays démocratique de cette partie du monde, le seul pays parmi tous les pays de cette région où les arabes bénéficient du droit de vote, seul l’Etat juif est mis au pilori par EELV.
Mesdames et Messieurs d’Écologie les Verts, au nom de la chasse aux voix, vous avez choisi une cible, un bouc émissaire, selon la bonne vieille méthode : Israël.
Au nom de la VÉRITÉ, au nom de LA VIE nous réclamons un revirement de votre prise de position.
Le BNVCA