Des dizaines de volontaires de Zaka ont travaillé la journée dernière pendant plus de 12 heures aux côtés des forces militaires du kibboutz Beéri pour traiter de leurs morts. « Le cœur est brisé, les visions sont difficiles ».
Be’hadré ‘Harédim – Méir Gilboa – Photo : Wikipédia (anciennes constructions de ce site)
Au cours de la dernière journée, les volontaires de Zaka ont travaillé avec les forces armées au kibboutz Beéri, où se trouvaient un grand nombre de corps, et dans d’autres zones de combat d’autour de la bande de Gaza, l’activité sacrée consistant à honorer les morts en localisant et en traitant des dizaines de personnes assassinées.
Toujours dans la ville d’Ofakim, les volontaires de Zaka ont travaillé avec dévouement sur plusieurs lieux où des civils et des membres des forces de sécurité ont été assassinés, en honorant l’honneur des morts en vue de l’enterrement.
Avi Deri, le commandant de Zaka pour la région de Lackish, décrit les horreurs : « Mon cœur est brisé, le spectacle est dur, nous traversons des temps très difficiles, il n’y a pas de mots pour décrire l’ampleur du désastre et les horreurs auxquelles nous avons été exposés. Aujourd’hui, avec de nombreuses forces de l’armée et l’équipe MZP de la police israélienne, nous avons agi par dizaines de volontaires avec détermination et courage, parfois sous le feu du kibboutz Beéri et dans d’autres zones de la région, nous avons traité des dizaines de corps assassinés, qui s’ajoutent aux centaines de personnes assassinées que nous avons traitées depuis le début des combats, l’événement est difficile, dans ces moments difficiles nos pensées sont avec les familles endeuillées ».
Avi a ajouté : « Il est important pour nous de noter et de remercier les chers bénévoles de Zaka qui sont à plus de 50 personnes et font ce travail acharné avec force et puissance pour l’honneur des morts, nous continuerons à faire des efforts et à travailler pour que personne est laissé sur place et d’accélérer le processus d’acheminement des corps des personnes assassinées vers l’enterrement. »
