Par Lawrence Kadish
Parmi les défis :
Le sort des nations du XXIe siècle dépendra de leur accès à l’énergie. Les dirigeants qui ne verront pas cette réalité simple mais évidente présideront au déclin et à la chute de leur nation.
En conséquence, les États-Unis sont confrontés à une décision cruciale ce jour d’élection: quel président reconnaîtra cette vérité et agira en conséquence dans un monde où les États ennemis cherchent à contrôler les réserves énergétiques stratégiques ?
La technologie de fracturation hydraulique a permis aux États-Unis non seulement d’être indépendants sur le plan énergétique, mais aussi d’exporter de l’énergie vers des pays alliés tout aussi préoccupés par leur sort. Mais plutôt que de permettre à l’industrie américaine des combustibles fossiles d’alimenter notre société dans toute sa puissance, l’administration Biden-Harris a préféré trouver des raisons de limiter, d’inhiber et de nuire à la capacité de cette industrie à le faire. L’administration Biden-Harris préfère apparemment poursuivre un programme d’« énergie verte » dicté par les soi-disant « progressistes », avec des alternatives éoliennes et solaires qui ne pourraient pas répondre aux demandes d’une nation avide d’énergie.
La politique énergétique de la Maison Blanche est le reflet d’un échec encore plus grand à un moment où notre pays se trouve à un tournant critique de son histoire. Aucun pays n’a jamais réussi à devenir prospère en dépensant ou en taxant. Washington doit utiliser les quatre prochaines années pour réduire les impôts et se débarrasser des réglementations fédérales qui freinent actuellement la croissance.
Washington doit également envisager des prêts à faible coût pour l’expansion des entreprises, qui aident particulièrement les entrepreneurs de la classe moyenne qui résident au cœur de l’économie américaine. Des efforts sont également nécessaires pour créer un filet de sécurité économique prioritaire pour nos vétérans qui ont porté l’uniforme pour défendre notre nation. Ils ne méritent rien de moins.
La prochaine administration devra également considérer la fermeture de nos frontières (là, entre les USA et le Mexique) comme une priorité. Il n’est pas exagéré de dire que la politique d’ouverture des frontières de Biden-Harris constitue une menace énorme pour la sécurité nationale. Plus de 20 millions d’immigrés clandestins se trouvent actuellement aux États-Unis, dont au moins la moitié sont entrés depuis 2021. Parmi ces migrants, « près de 2 millions de « fuyards » connus auraient échappé à la police des frontières américaine sous cette administration. Les responsables de l’application des lois vous diront tranquillement que l’impact sur nos centres urbains a été effrayant.
Le plus important, peut-être, est l’avenir de notre démocratie. Nous avons besoin d’élections transparentes et équitables: des listes électorales obligatoirement nettoyées, des cartes d’identité avec photo, des bulletins de vote papier et un vote le jour même – afin que personne ne puisse vérifier combien de voix sont encore nécessaires pour annuler la dernière inscription.
Il serait bon de rappeler les mots de Benjamin Franklin, qui a joué un rôle déterminant dans la fondation de notre grande nation.
Lorsqu’on lui a demandé quel type de gouvernement nous souhaitions, il a répondu : « Une république, si vous pouvez la garder… »
Lawrence Kadish est membre du conseil des gouverneurs du Gatestone Institute.