Sur fond de crise : les tentatives d’accords sur la formation d’un nouveau gouvernement entre le Likoud et Tikva ‘hadacha ont cessé • Ces dernières semaines, des contacts ont eu lieu et ce qui les a stoppés, c’est le fait que Gideon Sa’ar n’a pas reçu de promesse réelle.
JDN
Dans le contexte de l’intention d’Orbach de fournir une opportunité pour la formation d’un gouvernement alternatif dans l’actuelle Knesset (ceci est vrai pour ce matin, mais cela peut changer cette après-midi), il devient clair que les tentatives de parvenir à de tels accords entre le Likoud et Tikva ‘hadacha ont cessé. C’est selon un reportage ce soir sur la chaine 12. Ces dernières semaines, il y a eu de vrais contacts entre les représentants des deux camps, mais ce qui a conduit à leur arrêt, c’est le fait que Gideon Sa’ar n’ait pas reçu de véritable promesse de la part de Netanyahou qui montre qu’il est sérieux dans ses engagements.
La crainte naturelle de Sa’ar est qu’il accepte avec Netanyahou de former un gouvernement de droite à la Knesset actuelle, puis que Netanyahou le renverse dans un court laps de temps – et restera le Premier ministre de transition jusqu’à ce qu’un nouveau gouvernement permanent soit formé. Les craintes de Sa’ar sont exacerbées par le fait que dans les sondages les plus récents, Tikva ‘hadacha ne parvient pas à dépasser le pourcentage de blocage – et dans un tel scénario, il pourrait être exclu.
La solution proposée pour surmonter cet obstacle est de former un gouvernement entre les deux, avec seulement Netanyahou comme Premier ministre et Sa’ar comme vice-Premier ministre. Selon cette esquisse, si le gouvernement tombe – Sa’ar devient automatiquement le Premier ministre de transition, gage d’une attaque que Netanyahou n’entend pas « exercer » et combler les grands écarts de confiance entre eux. Netanyahou, pour sa part, s’est opposé à cette idée – et tous les contacts ont été interrompus et gelés.
Pendant ce temps, les députés Nir Orbach et Yariv Levin se sont rencontrés ces derniers jours. Orbach voulait comprendre si le Likoud cherchait des élections ou la formation d’un gouvernement alternatif. Selon un reportage sur la Treizième chaîne, le Likoud est prêt à offrir à Orbach une place et un poste ministériel qui lui tient à cœur, très probablement l’implantation ou l’éducation.
Quand la dynamique lancée est celle des postes et des intérêts, il est difficile d’en sortir. Ce n’est pas que tout politicien bien dans sa peau cherche autre chose, mais il y a tout de même une différence dans l’intensité et l’obsession dont les acteurs actuels sur la scène politique font preuve dans ce domaine…
