A l’ombre des tirs répétés sur Méron, des discussions ont lieu concernant l’annulation des grandes festivités de Lag Baomer, par crainte de tirs du Hezbollah. L’armée israélienne craint qu’il ne soit pas possible de garantir la sécurité des des milliers de personnes en même temps, dans un espace ouvert sur la montagne.
Be’hadré ‘Harédim
Trois mois avant Lag Ba’omer, on craint que les grandes célébrations qui ont lieu chaque année sur le mont Méron n’auront pas lieu. Cette semaine, le commandement du front intérieur tiendra une discussion sur la question de l’approbation des grandes lignes de cette fête, si la guerre continue.
En raison du calendrier et des préparatifs serrés, le commandement du front intérieur devrait recommander de prendre une décision de principe sur la question d’ici la mi-mars, afin d’avancer dans une certaine mesure les préparatifs, sous réserve des risques encourus dans le lieu situé à environ à 10 km à vol d’oiseau de la frontière libanaise, a rapporté Yoav Zeitoun aux dernières nouvelles.
Il a également été signalé que les services de sécurité sont conscients des pressions politiques qui pourraient survenir pour organiser l’événement, même dans un format limité, mais la crainte est que dans une telle situation, des dizaines de milliers de fidèles continueront à venir vers la montagne, qui a ces derniers mois reçu des dizaines de missiles antichar et de roquettes de la part du Hezbollah, dont certains ont touché directement l’unité de contrôle aérien située au sommet de la montagne.
L’armée israélienne craint qu’il ne soit pas possible de garantir la sécurité de milliers de personnes dans les zones dégagées de la montagne, surtout face à des scénarios urgents de déclenchement d’une véritable alarme.
Il a également été rapporté que le recours à des centaines de soldats et de policiers pour sécuriser l’événement, pendant une période de sécurité chargée, serait un facteur à prendre en compte dans la décision finale.
Il a également été signalé que, au cas où l’on déciderait d’annuler les festivités, on examinerait la possibilité d’émettre un ordre de fermeture de zone militaire à la montagne, afin de faire respecter l’interdiction d’arrivée des fidèles. En outre, le commandement du Front intérieur envisage d’organiser un événement beaucoup plus réduit sur le mont Méron, dans environ un mois, pour commémorer la naissance et la mort de Moché, le deuxième jour d’Adar (17 mars), qui comprend généralement un rassemblement de plusieurs milliers de personnes.
