De nouvelles sanctions frappent le réseau financier du Hamas et du Jihad islamique, avec le Royaume-Uni et les États-Unis annonçant des mesures contre des personnalités clés de ces groupes. Ces sanctions visent cinq individus et une entité impliqués dans la direction et les réseaux financiers des organisations palestiniennes. Lord David Cameron, ministre britannique des Affaires étrangères, souligne que ces sanctions, la troisième série depuis le 7 octobre, démontrent qu’il n’y a « nulle part où se cacher » pour les financiers du Hamas. Parmi les cibles figure un financier majeur du Hamas qui aurait utilisé change et crypto-monnaies pour transférer des fonds iraniens à des groupes terroristes.
L’objectif déclaré de ces sanctions est de perturber les réseaux financiers qui soutiennent les opérations du Hamas, y compris le financement en provenance d’Iran, contribuant ainsi à la recherche d’un cessez-le-feu permanent à Gaza. Lord Cameron insiste sur le fait que le Hamas ne peut plus rester au pouvoir ni menacer Israël. Les sanctions s’inscrivent dans le cadre des efforts du Royaume-Uni pour lutter contre les activités déstabilisatrices de l’Iran au Moyen-Orient, y compris son soutien continu aux groupes terroristes.
Parmi les individus visés par les sanctions figure Zuhair Shamallakh, décrit comme le « principal changeur de monnaie » du Hamas, impliqué dans la transition du groupe vers les crypto-monnaies. Il aurait utilisé des méthodes clandestines, y compris des entreprises légitimes comme façade, pour transférer des fonds de l’Iran vers le Hamas.
Les sanctions, comprenant le gel des avoirs et un embargo sur les armes, touchent également d’autres personnalités telles qu’Ahmed Sharif Abdullah Odeh, Ismail Barhoum, Hassan Al-Wardian et Jamil Yousef Ahmed Alyan, tous liés au Hamas ou au Jihad islamique palestinien. Ces individus sont également soumis à une interdiction de voyager et ne pourront pas entrer au Royaume-Uni.
Le Royaume-Uni, en collaboration avec ses partenaires du G7, s’engage à empêcher le Hamas de collecter des fonds pour commettre des atrocités. L’Union européenne a également rejoint ces efforts en annonçant, le 19 janvier 2024, un nouveau régime de sanctions contre le Hamas, touchant six cibles déjà visées par le Royaume-Uni et les États-Unis.
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