Bien que la Russie ait envahi l’Ukraine, il semble que la boue dans laquelle elle est tombée ne fait que s’approfondir de jour en jour. Dans le cadre des tentatives visant à provoquer une occupation complète de la région, les Russes ont utilisé des tactiques cruelles définies comme des crimes de guerre | Des tentatives d’assassinat, des enlèvements de hauts responsables à la fausse propagande en Russie.
Be’hadré ‘Harédim – Yanki Farber – Armée russe Photo : ministère russe de la Défense
La Russie a utilisé des actions sérieuses pour vaincre l’Ukraine, qu’elle n’a pas été en mesure de vaincre militairement depuis trois semaines, alors que Vladimir Poutine pensait que sa guerre en Ukraine durerait plusieurs jours, estimant que le pays se rendrait rapidement et remporterait une victoire rapide, mais depuis qu’il a échoué, il a commencé à utiliser des moyens vils.
Voici quelques-uns des actes graves et illégaux que les envahisseurs russes utilisent pour tenter de vaincre l’Ukraine – kidnapper des maires. Les commandos russes ont jusqu’à présent enlevé au moins deux maires qui ne se sont pas rendus face à Moscou.
Ivan Pedrov, le maire de Melitopol, a été enlevé par les troupes russes au début du mois, déclenchant des manifestations massives d’Ukrainiens ainsi que des demandes du président Vladimir Zelensky pour sa libération immédiate. Dix soldats masqués sont entrés dans la mairie, lui ont mis un sac sur la tête et l’ont emmené vers un lieu inconnu. Son état actuel est inconnu.
Quelques jours plus tard, Yevgeny Mataviev, le maire de la région sud de Dnipro-Rudno, a également été enlevé par les troupes russes. L’Ukraine accuse Moscou de « crimes de guerre systématiques ».
Avec l’incapacité de leurs troupes à gagner la guerre jusqu’à présent sur le terrain, la Russie s’est tournée vers la tentative de déjouer les Ukrainiens dont le chef s’est rendu, des pirates du Kremlin ont pris le contrôle d’une chaîne de télévision ukrainienne et diffusé une fausse déclaration – soi-disant prononcée par Zelensky – appelant au peuple ukrainien de déposer les armes.
Le président Zelensky a posté une vidéo de lui rassurant ses hommes que c’était faux, ajoutant : « Les seules personnes qui doivent rendre leurs armes sont les soldats russes ».
Le président Volodymyr Zelensky a survécu à « plus d’une douzaine de tentatives d’assassinat », a affirmé l’un de ses plus proches conseillers. Mikhail Podolyak, chef du bureau du président, a mis en garde contre les « groupes de sabotage » russes entrant à Kiev essayant de « traquer M. Zelensky et sa famille ». Il a déclaré qu' »un réseau très solide de renseignement et de contre-espionnage » a déjoué les tentatives d’attentats, et « les tueurs ont été éliminés » avant d’atteindre le président.
La semaine dernière, un hôpital pour enfants de Marioupol a été bombardé, entraînant la mort d’au moins 17 personnes. Les sauveteurs ont travaillé pendant des jours à nettoyer les décombres pour tenter de retrouver des survivants des atrocités, et le président Zelensky a accusé Poutine d’avoir commis un génocide.
De nombreuses femmes enceintes et enfants ont été piégés pendant plusieurs jours, une mère survivante décédant plus tard de ses blessures, avec son bébé à naître. La Russie a attaqué au moins 18 hôpitaux en Ukraine depuis le début de l’invasion, selon l’Organisation mondiale de la santé.
En outre, la Russie a bombardé de nombreux immeubles résidentiels dans plusieurs villes d’Ukraine, dont un théâtre qui servait d’abri à un millier de civils. Le nombre de morts et de blessés est encore inconnu.
Au début de la guerre, la propagande diffusée par la Russie était terrible, des millions de personnes en Russie n’avaient aucune idée qu’ils avaient envahi l’Ukraine. On l’appelle encore officiellement une « opération militaire spéciale » et un appel de citoyens russes disant qu’il y a une « guerre » pourrait les mettre en prison. Les comptes rendus officiels des médias d’État russes ont répandu de fausses allégations, notamment que le président Joe Biden fournit à son ennemi des armes biologiques.
Depuis le début de la guerre, quelque 13 000 personnes ont été arrêtées dans 140 villes russes pour avoir manifesté contre la guerre.
