Le ministre de la Défense, Bogui Ya’alon, sera regrettée par le public religieux : sous le gouvernement précédent, quand Lapid brillait sur la scène politique et que son « frère », Banet, abondait dans son sens lorsqu’il s’agissait de brimer le public orthodoxe (mais pas quand il était question d’ajouter des fonds pour son groupe…). Or, avec Ya’alon, tout est redevenu sain et normal. Bien qu’émanant du monde des Kiboutsim, Ya’alon a su jouer un jeu franc et compréhensif, éloigné de toute considération politique : on ne peut pas forcer une partie du public à s’enrôler contre son gré, car les résultats seraient aberrants et dangereux. Il faut savoir respecter les opinions de l’ensemble des citoyens, et faire avec. Ainsi, les « décrets » précédents ont été mis de côté, et le calme est revenu.
Qu’est-ce qui va se passer à présent, avec Liebermann ? Ses positions dans le domaine de la défense du pays sont bien connues. Il préconise notamment la peine capitale pour les terroristes n’est pas forcément une mauvaise direction, bien qu’elle ne soit pas très bien vue à l’étranger.
Pour ce qui concerne la politique de la libération de jeunes du service militaire, comment va-t-il se conduire ?
Difficile de le savoir, mais sans doute Liebermann, qui sait toujours faire les comptes, saura-t-il où est son intérêt : sans les partis orthodoxes, le gouvernement actuel tomberait, et cela, il ne va certainement pas le provoquer, quand justement, il a voulu dans son pas actuel entraîner un rejet du parti travailliste des grandes décisions sur l’avenir du pays. Sans les partis orthodoxes, la gauche reviendrait au galop.
Espérons que l’étude de la Tora de nos jeunes et leur dévouement à s’attacher à la Parole divine continueront à protéger le peuple d’Israël de tous ses ennemis, sans que rien ne vienne entraîner un relâchement.
