Les « réfugiés palestiniens » : un nouveau rapport sur leur pauvreté au Liban

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Un nouveau rapport de l’UNRWA sur les réfugiés palestiniens au Liban vient d’être publié pour parler de leur pauvreté, alors que cette question sera évoquée ce jour par la Commission européen.

Le statut héréditaire octroyé aux « réfugiés palestiniens » est totalement exorbitant. Ils sont les seuls réfugiés au monde à bénéficier d’un tel statut, de même qu’ils sont les seuls à être dotés d’un organisme dédié, l’UNRWA, qui chaque année est doté d’un budget extraordinaire.

Des moyens colossaux

Les États-Unis et l’Union européenne via l’UNRWA en sont les principaux contributeurs. Depuis les années 2000, l’Union européenne a financé l’UNRWA de 1,6 milliard d’euros. Depuis les années 1990, les États-Unis ont donné en assistance 5 milliards de dollars aux Palestiniens et 5,6 milliards à l’UNRWA depuis 1950. « Le travail humanitaire à réaliser dans le monde est énorme.

Une aide humanitaire depuis 70 ans !

« La durée moyenne pendant laquelle les personnes sont déplacées est de 17 ans », a déclaré Ric Goodman, de DAI Europe, prestataire de services au développement. Nous sommes, en ce qui concerne les « réfugiés palestiniens », au-delà de 70 ans d’aide humanitaire. L’absence de tout contrôle des pays donateurs sur l’usage des fonds et subventions fait de la Palestine et des « réfugiés palestiniens » une ressource financière illimitée où règne, de surcroît, la corruption. Ces fonds sont un obstacle majeur à tout espoir d’apaisement et de paix.

Le BNVCA demande qu’enfin la question des  » réfugiés palestiniens » soit traitée comme celle de tous les réfugiés pour que l’aide financière internationale cesse d’alimenter le conflit.

Illustration : shutterstock

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