L’entourage du ministre de la Justice a réagi à la décision de la Cour suprême d’ajourner de 10 jours la réunion du comité de sélection des juges : « Ce combat a révélé au public comment les choses se déroulent au sommet du système judiciaire et à quel point les juges de la Cour suprême exigent une chose de l’ensemble de la population tout en appliquant des règles complètement différentes à eux-mêmes. »
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L’hypocrisie démontrée
L’entourage du ministre de la Justice, Yariv Levin, a réagi ce soir (jeudi) à la décision des juges de la Cour suprême d’accorder une prolongation de 10 jours pour convoquer le comité de sélection des juges afin de voter pour le choix du président de la Cour suprême.
Les proches ont déclaré : « Le ministre Levin a mené pendant plus d’un an une lutte sans précédent, infligeant à la Cour suprême l’un des plus grands embarras de son histoire. »
Selon eux : « Ce combat a révélé au public comment les choses se déroulent au sommet du système judiciaire et à quel point les juges de la Cour suprême exigent une chose de l’ensemble de la population tout en appliquant des règles complètement différentes à eux-mêmes. »
Ils ont ajouté : « Cette décision est une tentative maladroite de donner l’impression qu’un processus normal est en cours. Depuis quand fixe-t-on une date pour une nomination sans se demander si l’examen du candidat est terminé ou non ?
« La décision des juges stipule que Levin doit présenter au comité les informations supplémentaires recueillies. Mais le comité n’est pas un organe d’enquête. Par conséquent, pour exécuter cette décision, une enquête approfondie de la police est nécessaire afin de fournir au comité toutes les informations nécessaires. »
La conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, s’est opposée à la demande du ministre Levin de reporter le processus de nomination et a insisté sur le fait que le vote au comité de sélection des juges devait avoir lieu dès aujourd’hui. Les juges, comme mentionné, ont accordé un délai de 10 jours.