La Fondation Hind Rajab, dirigée par deux partisans du Hamas et du Hezbollah, a déposé une plainte en Thaïlande contre un soldat de Tsahal pour « crimes de guerre ». Cette fondation publie des informations sur les soldats de Tsahal à l’étranger dans le but de compromettre leur sécurité.
Kikar haChabbath – Israël Lefkovitz
La Fondation Hind Rajab, dirigée par deux partisans du Hamas et du Hezbollah, a intenté une action en Thaïlande contre un soldat israélien, l’accusant de « crimes de guerre ». Cette fondation, qui s’est spécialisée dans les poursuites judiciaires contre les soldats de Tsahal à l’étranger, cherche à engager un cabinet d’avocats en Thaïlande, spécialisé dans le droit de la guerre et le droit humanitaire international, pour traiter les dossiers des soldats israéliens présents dans le pays, selon un rapport d’Itamar Eichner publié sur Ynet.
Récemment, la fondation a également déposé une plainte au Brésil contre un soldat de Tsahal, rescapé du massacre de Nova, venu passer des vacances avec ses amis après son service militaire. Le tribunal fédéral brésilien a ordonné une enquête policière à son encontre, mais le soldat a réussi à quitter le pays pour l’Argentine avant d’être arrêté.
Fondée en septembre 2024 à Bruxelles en tant qu’ONG à but non lucratif, la Fondation Hind Rajab est une branche du mouvement du 30 mars, actif depuis plus de trois décennies dans les poursuites judiciaires contre les soldats de Tsahal. Elle est dirigée par deux militants d’origine libanaise, Diab Abu Jahjah et Karim Hassoun.
La fondation recueille des informations publiques sur Internet concernant les soldats de Tsahal, y compris leurs activités militaires, dans le but de les traduire en justice dans des pays étrangers. À ce jour, elle a intenté des actions contre au moins 28 soldats dans huit pays différents. De plus, l’organisation a soumis à la Cour pénale internationale (CPI) des informations sur des « crimes de guerre » prétendument commis par plus de 1 000 soldats et officiers lors d’opérations à Gaza et au Liban.
En outre, la fondation publie des informations sur les soldats israéliens à l’étranger dans le but de compromettre leur sécurité. Par ailleurs, elle a déposé une plainte contre des supporters du Maccabi Tel Aviv agressés lors d’un incident antisémite aux Pays-Bas (le 5 novembre 2024), alléguant que ces supporters avaient « attaqué des pro-palestiniens » et lancé des « propos incitant à la violence contre les Palestiniens et les Arabes ».
L’un des dirigeants de la fondation, Abu Jahjah, originaire du sud du Liban et ancien membre actif du Hezbollah, est connu sous le pseudonyme « Malcolm X ». Il publie des tribunes dans le journal libanais Al-Akhbar, proche du Hezbollah. En 2002, il a été accusé par la police belge de participation à des actes de violence. En 2017, il a été licencié du journal belge De Standaard après avoir salué un attentat à Jérusalem, où quatre soldats avaient été tués, et qualifié les attaques du 11 septembre de « douce vengeance ».
Son associé, Karim Hassoun, a été condamné aux Pays-Bas pour diffusion de contenu négationniste et participation à des manifestations à Anvers où des slogans appelant à la mort des Juifs avaient été scandés. En décembre dernier, il a écrit : « Je condamne le Hamas pour n’avoir pris que cent otages au lieu de 500 ou 1 000. »
Réactions officielles
Le ministre israélien de la Diaspora et de la lutte contre l’antisémitisme, Amichai Shikli, a adressé une lettre au député brésilien Eduardo Bolsonaro, affirmant : « Nous considérons le Brésil comme un allié clé dans la lutte mondiale contre le terrorisme, l’antisémitisme et la délégitimation de l’État d’Israël. Nous vous demandons de condamner fermement cette injustice – une injustice dirigée non seulement contre un soldat israélien, mais aussi contre quiconque s’oppose aux régimes terroristes des groupes islamiques radicaux. »
Le ministre Shikli a également déclaré : « Les découvertes de notre enquête révèlent la véritable nature de la Fondation Hind Rajab, un soi-disant ‘organisme de défense des droits de l’homme’ dirigé par des partisans avérés du terrorisme. Il est regrettable mais pas surprenant que le gouvernement hostile de Lula au Brésil ait adopté les conclusions de cette organisation marginale. Cependant, Lula ne représente pas l’esprit du peuple brésilien, qui, pour la plupart, soutient Israël et déteste les organisations terroristes. »
Il a remercié le député Eduardo Bolsonaro pour son soutien dans cette lutte contre les partisans du terrorisme.
