Les perversions de l’”humanitaire” et l’inversion du droit

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La plainte pour « génocide » de l’Union Sud-Africaine contre Israël devant la Cour Internationale de Justice, est plus qu’un scandale.

Cet acte constitue l’absolu contraire des motifs qui ont conduit son inspirateur et principal rédacteur, Raphaël Lemkin, juriste Juif Américain, à élaborer en 1948 la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

Cette plainte, immédiatement acceptée par cette juridiction, dans des conditions suspectes, est le signe d’une faillite morale des institutions internationales actuelles, à l’image d’une confusion des valeurs dans une part croissante de l’humanité, en conséquence de la montée de l’Islam en Occident. En effet, l’abus de droit saute aux yeux.

La légitime riposte israélienne après l’agression du Hamas du 7 octobre dernier, le massacre inhumain et les atrocités collectives, commis par des troupes terroristes surarmées, en quelques heures, sur plus de 1200 paisibles citoyens juifs et arabes d’Israël, et des années de bombardements sporadiques au missile sur les civils Israéliens, se voient d’emblée dénaturés, diffamés, et travestis avec une mauvaise foi coupable, pour n’exprimer, en dernière analyse, qu’un retour en force d’une tenace haine des Juifs.
Celle-ci, ne cache même plus, très souvent, comme lors des rassemblements tenus précisément à Durban en Union Sud- Africaine, son inspiration nazie.

Il n’est guère surprenant que les organisateurs à Durban de festivals de haine antijuive, antiblancs et contre la démocratie, se croient autorisés à entreprendre une si grossière inversion des valeurs morales et juridiques, en se drapant abusivement dans le prétendu prestige des luttes humanitaires et antiracistes passées de Mandela.

Ce qui, par contre, devrait provoquer l’étonnement, c’est la complicité d’Etats et d’institutions européennes, soi-disant attachés aux principes de libertés, de lutte contre les discriminations et de démocratie, avec cette manipulation majeure des principes juridiques les plus généreux. Les perversions de certaines organisations qui ont fait de l’«humanitaire » leur fonds de commerce, contribuent aussi à une déperdition du sens moral élémentaire.

Chacun sait que la convention contre le génocide est venue en 1948 remplir un vide juridique après la Shoah, le massacre des Juifs d’Europe par les nazis et leurs collaborateurs, entre 1939 et 1945. Un trop grand nombre d’Etats et organisations internationales, comme la Croix-Rouge, en effet, avaient manifesté une indifférence coupable devant cette tuerie systématique et sélective tentant d’éradiquer le peuple juif.

Or, tant l’Iran des Ayatollahs que l’organisation terroriste du Hamas se proposent de manière avouée et publique, dans leurs chartes et leurs déclarations, strictement le même objectif d’annihilation du peuple juif et de leur Etat souverain rétabli dans la patrie historique de ce peuple il y a plus de 75 ans.

L’Etat d’Israël n’a d’autre choix que d’exercer son droit et son devoir de protéger ses citoyens et les Juifs dans le monde, en détruisant définitivement les capacités militaires et les structures de commandement des organisations du Hamas et du Hezbollah mandatées, soutenues et financées par le régime rétrograde des Ayatollahs.

L’ignominie du 7 octobre a légitimement convaincu toute personne de bonne foi que cette action d’Israël s’inscrit dans la droite ligne de la Résistance aux nazis à laquelle tant de combattants Juifs participèrent.

L’acceptation empressée du Secrétariat de la CIJ d’enregistrer la pseudo plainte de l’Union Sud-Africaine qui est une manipulation néo-nazie, met en lumière la dégradation de la conscience morale et du respect du droit en cours en Occident sous l’influence de l’Islam extrémiste, organisé et cependant résistible.

Léon Rozenbaum, avocat à Jérusalem

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