Illustration : Mendelblit
Document du procureur: « Les paroles de Mandelblit, un pur mensonge »
L’affaire du document dit « Herpaz » ne quitte pas de l’ordre du jour et réapparaît de temps en temps, a révélé la journaliste Ayala Hasson dans « News 13 », des citations troublantes, des décisions du parquet accompagnant l’affaire, ce qui explique pourquoi Mandelblit devrait faire l’objet d’une enquête dans une série d’allégations de fraude et de mensonges. Enquête.
Ynet
Dans le contexte de la confrontation publique qui a éclaté il y a une semaine entre Avihai Mandelblit et le procureur adjoint Dan Eldad, et parallèlement à sa première demande de ne pas prolonger le mandat d’Eldad, la journaliste Ayala Hasson a révélé hier dans News 13 qu’en 2014, le procureur général Tony Goldberg, qui a traité l’affaire Harpaz sur des dizaines de pages, a donné un avis motivé sur les raisons pour lesquelles le procureur en chef Avichai Mandelblit devait être interrogé pour fraude, abus de confiance et de gêne en cours d’enquête.
Selon Ayla Hasson dans « News 13 », le chef d’état-major Gabi Ashkenazi faisait pression sur Mandelblit avec beaucoup de force, pour des raisons inconnues. Goldberg a même cité une conversation entre Ashkenazi et Mandelblit, une conversation que les enquêteurs ont définie comme une preuve en or. D’après cela, toute une magouille intérieure à l’armée visait à influencer la bonne démarche de l’enquête, quand des personnages tels que Achkenazi et Mendelblit ont joué alors un rôle totalement inadmissible. L’avocat Tony Goldberg avance que Mandelblit est soupçonné de dissimuler les preuves nécessaires à l’enquête, a menti au procureur général, a menti au contrôleur de l’État, a fourni des informations à l’interrogateur pendant l’enquête, sachant qu’il n’y était pas autorisé.
Il ne faudra pas s’étonner si, dans un proche avenir, cette bulle explose, et pourra avoir de très graves incidences sur la vie politique du pays.
