Les otages seront soutenus et indemnisés à vie

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La Sécurité Sociale met en place un programme de soutien pour les victimes des enlèvements et leurs familles

Face aux tragiques événements survenus depuis le 7 octobre, la Caisse d’Assurance Nationale a annoncé un programme complet d’aide destiné aux personnes enlevées et à leurs familles. Ce plan, élaboré avec des experts du domaine, vise à offrir un soutien immédiat et continu sur plusieurs fronts, qu’il s’agisse d’une aide financière, de soins médicaux ou d’une assistance psychologique pour surmonter les traumatismes.

À leur retour, les victimes d’enlèvement bénéficieront de plusieurs mesures de soutien. Dès leur arrivée à la maison, après avoir reçu les premiers soins médicaux, elles rencontreront des travailleurs sociaux et des représentants des services de défense et de réadaptation de l’Assurance nationale. Cela permettra de leur fournir une prise en charge adaptée et de les orienter vers les ressources nécessaires pour leur rétablissement. Parmi les premières mesures, chaque personne enlevée recevra une carte prépayée d’un montant de 10 000 shekels, destinée à répondre aux besoins urgents. Par la suite, une aide supplémentaire d’environ 50 000 shekels sera accordée pour soutenir leur retour à une vie normale.

Tout au long de la première année suivant leur retour, les victimes bénéficieront d’une allocation mensuelle correspondant à leur salaire avant l’incident. Ce soutien financier vise à garantir une stabilité pendant la phase de réadaptation, période où les répercussions émotionnelles et physiques de l’enlèvement peuvent être particulièrement lourdes.

Un aspect crucial du programme est la reconnaissance automatique de leur statut de victime des hostilités. Les personnes enlevées se verront attribuer un pourcentage d’invalidité de 50 % sans avoir à passer par une commission médicale, simplifiant ainsi le processus d’indemnisation. À la fin de la première année, une indemnité mensuelle fixe sera versée, composée d’une compensation pour les victimes des hostilités et d’une indemnisation supplémentaire pour la captivité.

Les soins médicaux nécessaires, qu’ils soient inclus ou non dans le panier de santé traditionnel, seront pris en charge intégralement par l’Assurance Nationale. Cela inclut des traitements spécialisés, des soins alternatifs jusqu’à 6 000 NIS par an, et un programme de réadaptation professionnelle sur mesure. La prise en charge psychologique sera également étendue, avec des traitements illimités pour aider à surmonter le traumatisme vécu.

Les membres de la famille qui accompagneront les victimes pendant leur rétablissement recevront, quant à eux, une compensation intégrale pour la perte de revenus, basée sur leur salaire d’avant les événements. Des subventions supplémentaires seront attribuées pour couvrir les déplacements nécessaires vers les établissements médicaux, avec un montant forfaitaire de 5 000 NIS pour les frais de transport.

Afin de faciliter la transition vers une vie normale, une aide de 4 500 NIS sera fournie pour les trois premiers mois de logement, ainsi que des soins de santé mentale pour les proches. Cette approche holistique vise à soutenir non seulement les victimes elles-mêmes, mais également leurs familles, qui font face à des défis émotionnels et financiers considérables.

En complément de ces mesures, l’Assurance Nationale a mis en place une plateforme numérique dédiée, comprenant un site Web et des brochures informatives détaillant tous les droits et les aides disponibles pour les victimes et leurs familles. Ce système vise à garantir que personne ne soit laissé dans l’ignorance de ses droits et des possibilités de soutien.

Enfin, pour aider les familles dans leurs démarches, la Caisse d’Assurance Nationale a également octroyé des subventions trimestrielles pouvant atteindre 200 000 NIS afin de soutenir les efforts pour le retour des personnes enlevées.

Ce programme de soutien représente un effort majeur pour offrir une aide complète et intégrée aux victimes des enlèvements et à leurs proches. Dans un contexte de souffrance et d’incertitude, ces mesures visent à restaurer un semblant de stabilité et à accompagner les personnes touchées dans leur processus de guérison et de reconstruction.

Jforum.fr

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