De nouveaux éléments révèlent la menace d’un procès pour les observateurs qui ont mis en garde contre l’organisation du Hamas près de la clôture. Les commandants ont exigé que les observatrices reprennent leurs fonctions ou signent une renonciation. Porte-parole de Tsahal : « Il n’y a aucune intention de prendre des mesures disciplinaires à leur encontre ».
Behadré ‘Harédim – Israël Lefkowitz
Des observateurs de la bande de Gaza ont raconté que, pendant des mois, ils avaient alerté à plusieurs reprises sur les changements constatés sur le terrain, qui nécessitaient une attention particulière et soulevaient des signaux d’alarme, mais selon eux, ils n’ont pas été écoutés.
Selon le reportage de Yaron Avraham sur News 12, ils ont déclaré à leurs commandants qu’il y avait des anomalies près de la frontière, ils ont décrit comment de plus en plus de personnes qui n’avaient jamais fréquenté cette zone arrivaient soudainement, comment les agriculteurs qui venaient jour après jour pour travailler dans la région les champs n’arrivent soudainement pas et sont remplacés par d’autres, et identifie une autre caractéristique, celle qui les a fait « sonner toutes les cloches ».
Ces observatrices ont estimé que ce qu’elles voyaient n’était pas pris en compte, elles ont décidé d’alerter l’un des commandants supérieurs du secteur, la réponse qu’elles ont reçue de sa part a été étonnante : « Je ne veux plus entendre parler de ces absurdités. Si vous continuez à nous embêtez encore avec ces choses, vous serez envoyées au tribunal. »
Il a également été rapporté que les observateurs qui servent près de la frontière ou ceux qui ont perdu leur petite amie assassinée ou kidnappée ne sont pas étroitement surveillés par des psychologues de la part de l’armée, et une exigence leur a été adressée : « Soit vous retournez dans votre poste dans les deux semaines, ou vous signez une renonciation et passez à un autre poste ».
La réponse du porte-parole de Tsahal : « Tsahal et ses commandants accompagnent de près et avec sensibilité tous les soldats et militaires qui étaient présents lors des événements du 10 septembre. Les soldats et soldats sont accompagnés par des professionnels de la santé du système de santé mentale, c’est en plus du contact continu avec leurs commandants qui sont une enveloppe et une oreille attentive. Leur retour au travail sera accompagné progressivement, avec sensibilité et en fonction de la situation de chacun. Il n’est pas prévu de prendre des mesures disciplinaires à leur encontre. S’il y a des conversations qui reflètent le contraire, alors elles sont contraires aux lignes directrices et elles seront traitées en conséquence. »
Enfin, a priori, voici encore une preuve de conceptions ratées qui ont permis l’immense désastre du Chabbath Sim’hath Tora.
