À l’issue d’une réunion du cabinet qui a duré environ quatre heures, tous les membres ont soutenu l’exigence du président des États-Unis, Donald Trump, de libérer les otages d’ici samedi à midi. Cependant, le communiqué officiel n’a pas mentionné une « libération de tous les otages » comme l’a formulé Trump.
Be’hadré ‘Harédim – Meir Gilboa
Après l’annonce du Hamas de suspendre immédiatement la prochaine phase de libération des otages prévue pour samedi, le cabinet de sécurité politique s’est réuni aujourd’hui (mardi) pour discuter des prochaines étapes d’Israël et de l’ultimatum ferme lancé par le président Trump au Hamas.
Un « responsable politique » a déclaré : « La réunion du cabinet a duré quatre heures et a été approfondie et rigoureuse. Tous les membres du cabinet ont exprimé leur soutien à l’exigence du président des États-Unis, Donald Trump, de libérer nos otages d’ici samedi à midi, ainsi qu’à sa vision révolutionnaire pour l’avenir de Gaza. »
Toutefois, la formulation du communiqué officiel diffère des propos du président Trump, qui a exigé hier soir la libération de tous les otages en une seule fois ce week-end.
Il est rappelé qu’hier déjà, le Premier ministre et le ministre de la Défense ont ordonné le renforcement des forces dans et autour de la bande de Gaza, en préparation à tout scénario si le Hamas ne libère pas les otages samedi.
Lors d’une déclaration hier soir, le président américain Donald Trump a affirmé : « Si tous les otages ne sont pas libérés d’ici samedi à midi, j’annulerais le cessez-le-feu. Toutes les portes de l’enfer s’ouvriront. » Toutefois, il a ajouté que cela dépendrait d’Israël.
Trump a prononcé ces mots alors qu’il signait une série de décrets. Il a averti les journalistes que « tout l’enfer est sur le point de se déchaîner » si les otages restants ne sont pas libérés, ajoutant qu’il craint que beaucoup soient déjà morts.
