Benjamin Berger – JDN
Après que les ministres du gouvernement ont voté contre la nomination de Benny Gantz au poste de ministre de la Justice, et malgré l’opposition des ministres de Ka’hol Lavan et d’Avichai Mandelblit, les ministres du gouvernement ont approuvé la nomination d’Ophir Akounis (notre photo) au poste de ministre de la Justice, à la suite d’un drame politico-juridique lors d’une réunion du cabinet convoquée par la Haute Cour pour discuter de la nomination d’un ministre permanent au ministère de la Justice.
Après l’échec de la tentative de Netanyahou de parvenir à des accords et d’obtenir un nouveau report de 48 heures de la nomination du ministre permanent, Benny Gantz a annoncé qu’il mettait sa nomination aux vote. Le vote est tombé à une majorité de 17 contre 10.
En réponse, Netanyahu a annoncé qu’il proposait Ofir Akounis, et des cris ont commencé lors de la réunion du cabinet. Benny Gantz et le procureur général Avichai Mandelblit ont affirmé que le vote était illégal.
Leur raisonnement était qu’un vote sur la nomination d’Akounis ne figurait pas à l’ordre du jour de la réunion du cabinet, mais Netanyahou a répondu qu’un vote sur la nomination de Benny Gantz ne figurait pas non plus à l’ordre du jour – et pourtant il a accepté que cela soit présenté…
Ganz a ordonné aux ministres de Ka’hol Lavan de s’abstenir de voter et a affirmé qu’il s’agissait d’une « attaque terroriste ». Mandelblit a crié que le vote ne passerait pas et ne serait pas approuvé parce qu’il était illégal, et a appelé le secrétaire d’État Tza’hi Braverman à agir conformément à la loi et à ne pas mettre la nomination au vote.
Mais lorsque finalement les ministres du cabinet ont encore voté en faveur de la nomination, Mandelblit a annoncé que « la décision n’a pas été prise. C’est le résultat juridique. Par conséquent, le ministre Akounis, que j’apprécie beaucoup, n’est pas le ministre de la Justice ».
