Les militants du mouvement de gauche Chalom ‘Akhchav (« La paix maintenant »…) prévoyaient d’organiser une marche Chabbath prochain (idem) vers la ville de ‘Homech, pour manifester en faveur de sa destruction, mais le commandant des forces de police les a informés aujourd’hui qu’il n’y avait pas d’autorisation.
JDN – Illustration : des maisons à ‘Homech
L’évacuation de l’avant-poste de ‘Homech fait sensation parmi les groupes de gauche et de droite en Israël, alors que l’État qui était censé soumettre sa réponse à la Cour suprême aujourd’hui (jeudi) sur l’évacuation de l’avant-poste a reporté la réponse jusqu’à dimanche prochain. La gauche est furieuse, et sa colère a grandi après avoir été informée de la part de l’armée israélienne qu’elle avait décidé de ne pas permettre la manifestation de Chalom ‘Akhchav contre ‘Homech.
Des militants de gauche prévoyaient d’organiser le défilé Chabbath prochain. Cependant, le commandant en chef du commandement central a maintenant informé le mouvement qu’il ne permettra pas à ses membres d’organiser la marche vers l’avant-poste de ‘Homech cette semaine, en raison de la loi sur le désengagement.
L’indignation de Chalom ‘Akhchav est grande, parce que le mois dernier une marche de soutien « d’extrême droite » a eu lieu vers l’avant-poste « illégal » de ‘Homech, selon leur définition. « Comment se fait-il qu’une marche de soutien de la droite a été permise, et celle de gauche non, quand en plus y ont participé des rabbins et des dirigeants publics, et qu’elle s’est tenue avec l’approbation du commandant en chef et a même bénéficié de la protection de l’armée ».
Chalom ‘Akhchav a conclut : « Le commandant en chef bride notre liberté d’expression et notre droit de manifester. Si le désengagement des forces de l’ordre est si important pour lui, comment est-il possible qu’un groupe de haineux d’Israël se trouve maintenant à ‘Homech et que personne ne les repousse ? Nous exigeons que le ministre de la Défense ordonne au commandant en chef de cesser cette discrimination et nous autorise à marcher vers le ‘Homech tout comme les colons ont été autorisés à le faire ».
Avec de tels gens, la « paix maintenant » semble fort éloignée…