Si depuis le 7 octobre, les hackers anti-israéliens se sont révélés largement inefficaces – prompts à faire des déclarations grandioses sur les médias sociaux, moins enclins à fournir des preuves à l’appui de ces déclarations – ce n’est pas le cas du « Cyber Toufan al-Aqsa » (« Toufan » en arabe signifie inondation).
Ainsi, le 16 novembre, ce groupe a attaqué Signature-IT, une société israélienne spécialisée dans l’hébergement de sites web internationaux pour les entreprises. Par ce biais, les hacktivistes ont réussi à atteindre des dizaines d’entreprises et d’organisations gouvernementales importantes en Israël, ainsi que des entreprises internationales qui font des affaires avec Israël. Bien que les fuites se soient ralenties (mais pas arrêtées) ces derniers jours, le groupe continue de jouer des coudes en menant des attaques par courrier électronique contre les employés et les clients des victimes.
CyberToufan s’est d’abord fait connaître du monde entier en créant un canal Telegram un mois après le début de la guerre de Gaza et en publiant une déclaration : « La première étape de l’opération CyberToufan a consisté à effacer et à détruire plus d’un millier de serveurs et de bases de données critiques de l’ennemi. L’opération a compromis plus de 150 cibles, réparties dans les secteurs de l’administration, de l’industrie, du commerce électronique, de la cybersécurité et d’autres secteurs. L’attaque a été menée avec succès sans le moindre accroc ».
Source : Darkreading & Israël Valley