Les groupes de défense des droits des terroristes

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Les mères de soldats combattants : le combat pour la victoire et la sécurité d’Israël

Esther Aviram, 57 ans, mère de deux soldats de Tsahal, s’exprime en tant que membre actif d’un mouvement appelé La Marche des mères, Parents de combattants jusqu’à la victoire. Ce groupe, né en 2021, milite pour que le gouvernement israélien ne cède pas à la pression d’un cessez-le-feu immédiat et qu’il continue de soutenir les soldats dans leur lutte contre le terrorisme, malgré les obstacles judiciaires et médiatiques.

L’organisation, qui a vu le jour bien avant les événements tragiques du 7 octobre, s’est intensifiée suite aux attaques surprises qui ont frappé Israël ce jour-là. Esther raconte comment, quelques heures avant l’attaque, elle avait partagé avec ses enfants ses souvenirs de la guerre du Kippour, convaincue que l’histoire ne se répéterait pas. Mais ce qui a suivi a bouleversé ces certitudes, renforçant sa conviction que la lutte actuelle est vitale pour la survie du pays.

Aujourd’hui, La Marche des mères compte environ 600 membres, dont une vingtaine d’activistes réguliers, engagés dans diverses actions quotidiennes. Ils se rendent à la Knesset pour parler avec les élus, participent aux débats publics, et assistent même aux sessions de la Cour suprême. Leur objectif est de défendre la cause des soldats israéliens et de mettre en lumière ce qu’ils perçoivent comme une menace de la part de certains groupes de défense des Droits de l’Homme, qu’ils accusent de protéger davantage les droits des terroristes que ceux des citoyens israéliens.

Pour Esther Aviram, l’un des plus grands défis vient de l’influence grandissante des ONG qu’elle qualifie d’« antisionistes ». Ces organisations, souvent impliquées dans des pétitions déposées devant la Cour suprême (Bagatz), défendent selon elle les droits des terroristes du Hamas tout en ignorant le sort des otages israéliens. Par exemple, elle évoque une tentative de contraindre le gouvernement israélien à autoriser la Croix Rouge à rendre visite aux terroristes incarcérés, alors même que cette organisation n’a jamais inspecté les conditions de détention des otages israéliens détenus à Gaza.

Les actions en justice visant les soldats israéliens sont particulièrement révoltantes pour ces mères, qui voient dans Tsahal non seulement l’armée de défense du pays, mais également une part sacrée de l’identité nationale. Elles critiquent vivement les poursuites engagées par la procureure militaire Yifat Tomer-Yerushalmi, qu’elles accusent de sacrifier les soldats pour des considérations internationales, comme les accusations portées contre Israël à la Cour pénale internationale (CPI).

Au sein de la société israélienne, y compris parmi les familles d’otages, il existe des divergences d’opinions profondes quant à la meilleure manière de gérer la guerre. Esther décrit une distinction entre deux groupes : ceux qui, majoritairement de gauche, plaident pour un cessez-le-feu immédiat afin de libérer les otages à tout prix, et ceux qui, comme elle, estiment que seule une victoire militaire totale pourra garantir la sécurité d’Israël.

Face à ces tensions, Esther appelle à la cohésion nationale. Bien qu’elle exprime de la sympathie pour les familles d’otages, elle insiste sur le fait que les accusations ne doivent pas être dirigées uniquement contre le gouvernement, mais également contre les acteurs institutionnels, tels que le procureur général ou le haut commandement militaire, qui, selon elle, n’ont pas su protéger les soldats israéliens de manière adéquate.

Malgré les risques encourus par ses propres enfants, Esther continue de soutenir la poursuite des opérations militaires. Pour elle, la guerre actuelle est une question de survie existentielle. Elle croit fermement que la victoire est essentielle pour garantir un futur sûr aux générations à venir. Son engagement repose sur une vision claire : laisser un héritage d’un État d’Israël sécurisé et prospère pour ses enfants.

Cette détermination à ne pas céder est motivée par sa foi en D’ et en la résilience du peuple israélien. Esther conclut en soulignant que, face aux défis immenses auxquels Israël est confronté, il n’existe pas de juste milieu. Pour elle, c’est une lutte où il faut tout donner, sans compromis, afin de préserver l’avenir d’Israël.

Esther invite toutes les personnes, qu’elles soient parents de combattants ou non, à rejoindre le combat pour la sécurité d’Israël. Pour elle, la survie de l’État d’Israël repose sur l’unité et la détermination du peuple à ne pas céder face aux menaces internes et externes.

En conclusion, l’engagement des membres de La Marche des mères montre que, malgré la douleur et l’inquiétude, la lutte pour la défense d’Israël continue d’unir une partie importante de la population, qui voit dans la victoire militaire la seule solution pour garantir la paix et la sécurité à long terme.

Jforum.fr

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