Les familles des personnes enlevées se rendent aujourd’hui devant la Cour internationale de Justice de La Haye pour déposer une plainte contre les dirigeants du Hamas : « Plus rien ! Ce n’est pas seulement notre histoire »
Kikar haChabbath – Yoni Gabaï
Les familles des personnes enlevées ont fait une déclaration aux médias ce matin (mercredi), juste avant leur départ pour La Haye, afin de déposer une plainte contre les dirigeants du Hamas auprès de la Cour pénale internationale.
Ofri Bibas, la sœur de Jordan Bibas a déclaré : « 131 jours se sont écoulés et pendant ces longues semaines, nous avons célébré le premier anniversaire de notre petit Kfir, l’anniversaire le plus triste du monde.
« Ce Chabbat noir, les terroristes ont brûlé les grands-parents d’Ariel Kfir, les parents de Shiri, Margit et feu Yossi. Deux enfants, un en bas âge et son frère aîné qui ne savaient pas encore que le mal existait dans le monde, ainsi que leurs deux parents, sont retenus captifs par une organisation terroriste dont les membres les ont assassinés, torturés et violés. Cela fait 4 mois qu’on ne sait pas ce qui est arrivé à Shiri et aux deux petits.
» Concernant mon frère Jordan, nous le savons. Une information qui devrait être un soulagement, inspirer de l’espoir, mais Jordan est détenu depuis 4 mois sous le sol froid et humide. Il est emprisonné dans une petite cellule, sans air, sans nourriture, sans voir. Il est contraint d’affronter la terreur psychologique la plus terrible dont le but est de briser non seulement son corps endolori, mais aussi son âme.
« Aujourd’hui, nous écrivons l’Histoire et arrivons à La Haye, à la Cour pénale internationale. C’est une étape très importante dans notre lutte, en tant que citoyens du pays et en tant que citoyens du monde, pour crier « Stop ! ».
Selon elle : « L’humanité tout entière doit rester ferme face à une armée terroriste mondiale dont le Hamas est un bataillon opérant dans le cadre de sa mission. Les monstres humains qui ont fait du mal à nous et à nos familles sont les héritiers d’Hitler, d’Eichmann et de Goebbels, le moment pour ces gens de rendre des comptes est déjà arrivé.
« Et maintenant il est temps de recommencer. Ce n’est pas seulement notre histoire, si nous ne l’arrêtons pas, demain ce sera l’histoire du monde entier. »