Le futur député Gadi Eisenkot, classé troisième sur la liste du « camp de l’État », a exigé la tenue de primaires internes selon le mécanisme qu’il a déterminé. En outre, il exigera la démission de tout député qui ne s’aligne pas sur les principes du parti.
Be’hadré ‘Harédim
L’ancien chef d’état-major et futur député Gadi Eisenkot a annoncé à ceux qui rejoindraient le « camp de l’État » en son nom, y compris le député Matan Kahana qui l’a déjà fait en pratique et a été placé à la neuvième place, qu’il devra signer un engagement à ne pas se retirer ou se scinder, mais à démissionner de la Knesset en cas de conflits idéologiques.
Une telle signature n’a aucune signification juridique mais seulement publique. Eisenkot explique la décision : « Je ne veux pas d’incidents comme Silman et Shikli. »
Selon l’accord entre Eisenkot et Gantz, qui fait une page et demie, les décisions politiques au sein du parti seront prises par le président Benny Gantz en consultation avec Eisenkot et Gideon Sa’ar. En outre, l’accord comprend un clause selon laquelle Eisenkot dirigera le comité qui préparera le mécanisme des élections internes.
Quiconque lit l’accord comprend immédiatement d’après les lignes pourquoi Eisenkot a choisi Gantz plutôt que Lapid. Eisenkot reçoit un énorme pouvoir interne dans l’accord et Lapid n’accepterait en aucun cas de telles demandes.