Celle-ci, qui devrait desservir 25% de la population israélienne, est construite dans le kibboutz Palmachim, au centre du pays, à environ 10 kilomètres au sud de Tel-Aviv, près de l’usine de dessalement originale de Sorek qui fonctionne depuis octobre 2013.

Les États-Unis ont tenté d’influencer le résultat de l’appel d’offres, en s’opposant à l’un des soumissionnaires qui est une société israélienne Hutchinson, une filiale de la société chinoise Hutchinson basée à Hong Kong.

En octobre dernier, après trois ans de délibérations et de pressions intensives de la part de Washington, préoccupé par l’ampleur des investissements chinois en Israël, Jérusalem a annoncé qu’elle allait créer un comité consultatif pour contrôler les investissements étrangers, selon le rapport de la Post.

« La sélection du gagnant doit être établie et l’exploitation de l’usine de dessalement « Sorek 2″ est en cours de procédure d’appel d’offres conformément à une décision gouvernementale sur la question », a déclaré le ministère des affaires étrangères.

« Le comité a agi et s’est coordonné avec toutes les entités concernées. La décision sur l’identité des entreprises sélectionnées pour participer à l’appel d’offres a été prise en 2018, plus d’un an avant la création du Comité consultatif sur les aspects de sécurité nationale en matière d’investissements étrangers. Les discussions du Comité consultatif sont donc privées, nous ne sommes donc pas autorisés à aborder les questions en cours de discussion ou ne sont pas discutées au sein de celui-ci ».

Au total, sept groupes locaux et internationaux ont soumis des offres initiales en 2018, dont la liste restreinte : Hutchison et PMEC (Chine), IDE Technologies et GES (Israël), SUEZ (France), Acciona (Espagne) en partenariat avec Allied en Israël, et Aqualia (Espagne) en partenariat avec WPI en Israël.

Source : Big News Network & Israël Valley