Les États-Unis ont décidé de répondre aux milices iraniennes qui ont blessé hier soir trois soldats américains dans l’est de la Syrie, une réponse qui a pris la forme d’une attaque contre les cibles des milices en plein jour • Les Syriens ont signalé un certain nombre de victimes et les Américains ont rendu public un document montrant leur action.
JDN
Une nouvelle région du Moyen-Orient va-t-elle devenir un champ de bataille ? Ces derniers jours, la coalition occidentale contre l’Etat islamique, dirigée par les États-Unis, a attaqué à plusieurs reprises des bases et des cibles terroristes dans la région orientale de la Syrie.
Selon les informations des médias proches du régime de Bachar el-Assad, plusieurs terroristes ont été tués hier après-midi à la suite des attentats de l’armée américaine. Il s’agit de la troisième attaque des Américains contre des cibles pro-iraniennes, notamment en l’est de la Syrie. La première attaque a été menée la nuit dernière et la deuxième a été menée tôt dans la matinée lorsque trois véhicules et du matériel de milices pro-iraniennes ont été détruits dans l’est de la Syrie.
L’attaque américaine tôt le matin contre les milices iraniennes est survenue à la suite du fait que trois soldats et membres des services secrets américains ont été légèrement blessés la nuit dernière par une attaque à la roquette, une attaque qui a eu lieu dans la région de l’est de la Syrie où plusieurs bases américaines sont localisées, une attaque menée par les mêmes milices chiites qui sont en fait financées et soutenues par le régime des ayatollahs en Iran.
Il y a deux jours à peine, on a appris en Iran qu’un haut responsable des Gardiens de la révolution, qui servait comme conseiller militaire en Syrie, avait été tué. Des responsables iraniens ont fait état d’un haut responsable des Gardiens de la révolution, Abu al-Fadal Alijani, qui a été tué cette semaine dans la ville d’Alep « lors d’une mission de conseil ». Jusqu’à présent, on ne sait pas s’il s’agit d’un assassinat perpétré par les États-Unis eux-mêmes ou plutôt par l’armée de l’air israélienne qui, selon des publications étrangères, y attaque souvent dans la région.