Les États-Unis ont condamné le bombardement d’Israël: la réaction du monde à l’escalade du conflit
Les États-Unis ont qualifié l’attaque de missiles du Hamas d’ « inacceptable » et ont appelé les deux parties à mettre fin au conflit.
« Nous reconnaissons le droit légitime d’Israël à se défendre, à défendre son peuple et son territoire », a dit le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price, tandis que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a promis de répondre « avec force » aux tirs incessants sur Israël.
« Notre objectif à court terme, c’est la désescalade », a insisté Ned Price devant la presse.
« Plus largement, nous sommes profondément préoccupés par la situation en Israël, en Cisjordanie et dans la banda de Gaza, notamment par les confrontations violentes à Jérusalem », a-t-il ajouté, saluant les « mesures prises par le gouvernement israélien ces derniers jours pour éviter les provocations ».
Le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan a rencontré le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safyadi et a discuté avec lui des efforts de paix. Safadi a expliqué que la situation sur le Mont du Temple est une « ligne rouge » pour la Jordanie. En outre, la Jordanie appelle à la fin des «mesures de provocation pour expulser les habitants de Sheikh Jarah». Un porte-parole du ministère a également rencontré les ambassadeurs de l’UE et les a informés qu’Israël continue de violer le statu quo sur le mont du Temple, contrairement aux accords.
L’UE a appelé au calme à Jérusalem et s’est déclarée préoccupée par l’expulsion des familles arabes de Sheikh Jarah, qui a déclenché l’actuelle vague d’escalade.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a également condamné les attaques à la roquette contre Jérusalem et les villes israéliennes.
L’Iran a également réagi à l’escalade et condamné les actions d’Israël. Le ministre iranien des Affaires étrangères s’est entretenu avec le chef du Politburo du Hamas Ismail Haniya et a exprimé son soutien aux Palestiniens.
Recep Erdogan s’est entretenu avec Abu Mazen et Haniya et a également appelé à la fin de « l’agression israélienne ».
L’Égypte, le Qatar et l’ONU, qui ont toujours joué le rôle de médiateurs entre Israël et le Hamas, ont entamé des négociations sur les termes d’une trêve. Mardi, le Hamas a conditionné le cessez-le-feu avec la libération du Mont du Temple et d’Al-Aqsa et la fin de la présence de la police israélienne.
Avec infos-israel.news et i24NEWS