Tout le monde sait que celui qui a été le plus actif pour invalider la candidature du Dr. Michaël Ben-Ari a été le Procureur de l’Etat Shaï Nitzan, plus que les autres acteurs du système judiciaire.
Un article paru dans Yedioth A’haronoth confirme cela et rapporte les propos, assez hallucinants en la circonstance, tenus cette semaine par Shaï Nitzan : « Il ne faut en aucun cas baisser les bras et nous devons combattre le racisme par tous les moyens. Le racisme est un poison qui s’instille dans les veines de la nation et fait son chemin. C’est pour cela qu’il est difficile de le combattre. Nous, Juifs, avons souffert et souffrons encore de l’antisémitisme. On nous dit ‘résignez-vous’. Je m’y refuse. Il faut les extirper d’entre nous. Certains me disent : ‘Mais ce ne sont que des paroles’. Mais je sais que le racisme commence avec des paroles et se termine par des actes. C’est pour cela qu’il est si dangereux. Notre système judiciaire paie un prix lourd dans ce combat, mais le jeu en vaut la chandelle. Ce combat pour invalider Michaël Ben-Ari m’a coûté en santé. Il ne m’intéresse pas personnellement.
Mais il faut poser des lignes rouges dans le débat public israélien. C’est crucial pour le caractère de l’Etat d’Israël. Nous n’avons pas créé un Etat pour qu’il devienne raciste».
Un plaidoyer qu’une majorité d’Israéliens auraient aimé enfin entendre un jour de la part de ces hauts fonctionnaires de l’Etat après l’invalidation des listes arabes qui ne cessent d’instiller haine, incitation à la violence et soutien aux pires ennemis de l’Etat d’Israël et des Juifs. Chez eux, pas besoin de regarder à la loupe ou chercher une demi-phrase prononcée il y a dix ans pour être convaincu que le réel poison qui coule dans les veines de notre société démocratique à deux vitesse, ce sont eux, et avec le tampon de cacherout apposé par ceux qui se prétendent être le baromètre de la morale.
Ceux qui à droite accusent depuis des années Shaï Nitzan, dans ses différentes fonctions, d’être davantage mû par ses opinions politiques que par sa droiture déontologique ont hélas raison. Le cas présent est criant.
Il n’est pas difficile de deviner qui sont les plus dangereux pour l’Etat d’Israël entre le Dr. Michaël Ben-Ari ou Itamar Ben-Gvir d’un côté et Ayman Oudeh, Jamal Zahalka ou même Prof. Ofer Kassif de l’autre.
Source lphinfo.com