Un discours inhabituel au plénum du député Ya’akov Asher contre Netanyahou : « Supprimer la disgrâce »
Le député Ya’akov Asher au Premier ministre en séance plénière : « En comparant les conditions et les budgets pour chaque enfant en Israël, la déclaration selon laquelle un enfant est un enfant – est pour nous une nécessité sans compromis. Nous pensons que l’approbation de la budget qui arrivera dans un avenir proche effacera cette honte de l’État d’Israël. »
JDN
Depuis la mise en place du gouvernement actuel, la plupart des accords signés entre les partis orthodoxes et le Likoud n’ont pas été mis en œuvre dans la pratique. La colère des orthodoxes contre le Premier ministre, le député Benjamin Netanyahou, ne fait que grandir, et en particulier de la part du « judaïsme de la Torah » qui prétend que des dizaines de millions de shekels manquent pour les budgets de l’éducation, contrairement à ce qui leur avait été promis. La colère s’est exprimée ce soir (lundi) dans un discours inhabituel en plénière du député Ya’akov Asher.
Le président de la commission de l’intérieur, le député Ya’akov Asher, du « judaïsme de la Tora », s’est adressé ce soir au Premier ministre Netanyahou lors du débat des 40 signatures à la Knesset, tout en le réprimandant avec des allusions à la procrastination entourant les budgets de l’éducation orthodoxe. Netanyahou, pour sa part, n’a pas répondu, mais ces dernières semaines, il a tenté de résoudre le problème avec le ministre des Finances, le député Bezalel Smotrich.
« Lors de la formation du gouvernement, nous avons placé devant vous notre exigence naturelle d’égalité dans l’éducation », c’est ainsi que le député Asher a commencé à s’en prendre au Premier ministre depuis la tribune du plénum, précisant que « la dévaluation rampante du budget des orthodoxes, garçons et filles, a atteint des dimensions inimaginables de privation et de discrimination qui causent en fin de compte des dommages graves à l’éducation ».
« En comparant les conditions et les budgets pour chaque enfant en Israël, la déclaration selon laquelle un enfant est un enfant – est pour nous un besoin incontournable. Nous attendons et pensons que l’approbation du budget qui arrivera dans un proche avenir effacera cette honte de l’État d’Israël », a ajouté Asher en conclusion. On ne s’attend pas à ce que les partis orthodoxes renversent le gouvernement si leurs revendications ne sont pas satisfaites, mais ils n’en feront certainement pas la vie facile.