Le ministère des Finances sous la direction du ministre Avigdor Lieberman n’hésite devant aucun moyen pour augmenter les recettes fiscales de l’État, compte tenu du ralentissement économique en Israël | Hier soir, une rencontre entre la Histadrut, le ministère des Finances et les représentants du patronat a explosé suite aux demandes du ministère des Finances, qui vont nuire à des millions de citoyens.
Be’hadré ‘Harédim – Yanki Farber
Les décrets Lieberman sont en route : le ministère des Finances a publié hier les détails des ajustements budgétaires qui seront effectués afin d’augmenter les recettes fiscales de l’État dans les années à venir, y compris des décrets qui nuiront aux familles avec enfants, ainsi qu’aux épargnants en retraite.
Parmi les taxes notables qui augmenteront figure la taxe sur les carburants, qui entraînera une forte augmentation de 27% des tarifs d’électricité pour les consommateurs. Il a été décidé d’imposer une taxe sur d’autres matériaux et huiles pouvant être dilués dans le diesel, une mesure qui rapportera aux revenus de l’État environ 510 millions de shekels par an. Selon le ministère des Finances, une taxe sera perçue comme indiqué sur l’utilisation d’outils jetables, qui s’élèvera à environ 11 shekels par kilogramme et devrait générer des revenus de 800 millions de shekels par an.
Une taxe supplémentaire sera prélevée sur les boissons sucrées et elle sera de 3,1 NIS par litre de boisson contenant plus de 5 pour cent de sucre. La taxe devrait rapporter environ 300 millions de shekels par an dans le pays. Selon le document, afin de renforcer le système de santé publique, il a été décidé d’obliger les compagnies d’assurance et les caisses de maladie à payer à l’État 40% pour chaque paiement qu’ils versent à un médecin ou à un hôpital de médecine privée. Cette décision devrait entraîner une augmentation des revenus de 940 millions de shekels par an.
Dans le domaine des retraites, le Trésor exige la suppression des obligations désignées, des obligations à taux d’intérêt relativement élevé émises par l’État pour les fonds de pension à un taux d’intérêt annuel de 4,86 %. Le Trésor estime que cette décision permettra d’économiser sept milliards de shekels dans les années à venir.
En réponse aux détails publiés, la Histadrut a déclaré que « la Histadrut ne permettra pas que la terre tombe sous les pieds de l’épargne publique pour les retraites. Le mécanisme maintenant proposé dans le projet de loi sur les arrangements met en danger la sécurité économique d’une large population et doit être revu. La Histadrout sera un partenaire dans tout dialogue avec l’État pour examiner des alternatives correctes et meilleures. « Tant que le Trésor choisira de continuer à l’arraché sur le dos des épargnants, nous n’hésiterons pas à agir par tous les canaux pour contrecarrer le mouvement. »
Pendant ce temps, une réunion entre les équipes de négociation de la Histadrut, le ministère des Finances et les représentants du patronat a explosé hier soir. La réunion qui a eu lieu s’est déroulée en présence du président de la Histadrut Arnon Bar-David, du commissaire aux finances Kobi Bar-Natan, du directeur des finances Ram Blinkov, du ministre des Finances, responsable du budget Yogev Gordos et du président du secteur des affaires Dovi Amitai. La rencontre a explosé du fait de nouvelles revendications soulevées par l’échelon professionnel du ministère des Finances après plusieurs semaines de pourparlers. Ces revendications risquent de faire du tort à des millions de travailleurs et de retraités.
Le président de la Histadrut, Arnon Bar-David, a déclaré que « l’accord global est une opportunité unique de reconstruire l’économie, et toutes les parties ont la responsabilité de se battre pour le meilleur accord pour le public israélien.
« Toute tentative de durcissement des positions à ce stade nuit à l’avenir de l’économie israélienne. J’ai fait preuve de responsabilité et d’État au cours des deux dernières années, mais je ne donnerai pas la main à un préjudice généralisé pour les travailleurs et les retraités. Notre travail consiste à faire avancer l’économie et non à la faire reculer. »