Les critiques arrivent de l’ensemble de la coalition. Là, c’est le ministre Elkin qui s’est exprimé : « Ganz est allé rencontrer l’homme qui veut le mettre en prison »
JDN – Benjamin Berger
L’attaque par certains éléments du gouvernement contre la visite du ministre de la Défense Bnei Gantz au président de l’Autorité palestinienne Abou Mazen se poursuit.
« Je ne vois pas de problème avec la réunion tant qu’elle était de l’avis du Premier ministre. Personnellement, au lieu de l’establishment de la défense, j’aurais attendu qu’arrivent les lendemains d’Abu Mazen, il n’est pas la solution mais c’est un homme qui nous fait la guerre sur la scène internationale. Ganz le rencontre, mais cette personne mène une guerre contre lui à la Cour internationale de justice de La Haye. Abu Mazen franchit des lignes rouges claires. »
Autre reproche : « Ganz est venu à Abou Mazen avec une série de gestes économiques, cela aurait dû être discuté au sein du Cabinet politico-sécuritaire. Certains de ces gestes n’ont pas leur place tant qu’ils n’arrêtent pas les activités à La Haye. L’Autorité palestinienne ne devrait pas recevoir de cadeaux de notre part, Ganz est parti rencontrer une personne qui veut le mettre en prison. »
Au cours de l’interview, Elkin a également évoqué la mort du sergent Shmuéli : « C’est un événement très difficile, chaque mort d’un soldat israélien est un événement tragique, nous sommes un pays et une nation qui vit avec chaque soldat, cela fait partie de qui nous sommes. Il y a beaucoup de problèmes ici pour l’enquête et aussi pour la question de savoir quelles sont nos règles de conduite à mettre en place à la frontière.
« Je suis sûr que Tsahal et l’establishment de la défense vont tirer leçon de cet incident, qui a fait mal. »
Pour sa part, le président du parti Noam, le député Avi Maoz, a noté que cette initiative est très déroutante, prise qu’elle est en des jours où les hôpitaux et les entreprises en Israël sont en danger d’effondrement immédiat, et voici que l’on choisit d’aider nos ennemis.
« Au-delà du problème moral que rencontre l’État d’Israël en créant de telles mesures de ‘confiance’ avec l’autorité terroriste et le danger sécuritaire qu’elles représentent », a-t-il écrit, « l’étonnement s’est accru à la lumière du fait que ces jours-ci les affaires s’effondrent à cause du virus corona. »
Le membre de la faction sioniste religieuse a poursuivi : « Ce n’est même pas qu’il n’y a aucune condition ou obligation de la part de l’Autorité palestinienne que l’argent ne soit pas distribué aux prisonniers de sécurité ou aux familles terroristes comme l’exige la loi sur la compensation des salaires des terroristes.
« Mais l’argent prêté à l’Autorité palestinienne proviendra-t-il de l’augmentation de la retraite du chef d’état-major ?… »