Amit Segal révèle et conclut: une semaine d’expositions et d’inexactitudes…
Be’hadré ‘Harédim
Amit Segal, l’homme qui a révélé, des studios de ‘Hadachoth 12, pas par pas des inexactitudes et des conflits d’intérêts dans les enquêtes contre Netanyahou et dans l’accident de Umm al-Hiran, résume la semaine et prévient : « Quelle en est la morale à tirer pour toutes les enquêtes en cours actuellement ? »
Après une semaine saturée d’expositions, de tempêtes et de bouleversements politiques et juridiques, l’accent a été mis sur le journaliste de droite Amit Segal, qui a révélé sur ‘H&adachoth 12 les inexactitudes et les conflits d’intérêts dans les enquêtes contre Netanyahou et l’enquête sur l’affaire Umm al-Hiran. Une semaine au cours de laquelle Netanyahou, lors d’une réunion extraordinaire et inhabituelle de son parti, a directement attaqué le bureau du procureur de l’État, amenant ainsi Shai Nitzan à « briser le silence » pour la première fois après la fin de son mandat.
Dans une série d’entretiens médiatisés, Nitzan a répondu par le feu, attaquant le Premier ministre pour avoir proféré « un tas de mensonges en une phrase». Nitzan était furieux. A la question, n’avez-vous pas déterminé que le responsable de l’accident dAlqian est un terroriste ? il a répondu : « Absolument pas. C’est juste une diffamation sanglante. » « Mais dans un e-mail qu’Amit Segal a révélé cette semaine, vous avez explicitement révélé que ‘le comportement de la commissaire Alsheikh est scandaleux’, et que malgré cela, il ne faut pas aller contre lui’. N’avez-vous pas soutenu sa déclaration selon laquelle il était un terroriste? » Nitzan a continué à réfuter cela en répondant : « L’e-mail qui a été publié fait partie d’une correspondance entière, dont seul un extrait a été publié. Un examen de tous les e-mails montre clairement que la correspondance traitait d’un sujet complètement différent. »
Ce soir sous le titre « Les correspondances dans l’affaire Hiran-Alqian/Shai Nitzan sont publiées », Amit Segal écrit sur son compte Twitter et apporte encore d’autres détails : « Même le procureur adjoint, Momi Lemberger, pensait que le conducteur incriminé et tué devait être déclarée innocente et que ses actes n’étaient pas à blâmer. Mais Nitzan a refusé d’accepter cela. « Les résumés des discussions ont été rédigés d’une manière qui semblait indiquer que l’avis général était en faveur de la fermeture du dossier. Segal écrit : « Si cela avait été exact, cela aurait dû être dit explicitement dans le cadre de la conclusion du dossier. «
Segal ajoute et révèle : le chef du DIP, Uri Carmel, s’est également révolté dans un e-mail intitulé ‘Umm al-Hiran – Résumé de la discussion’, « S’il y a accord sur le fait que la preuve indique l’innocence du conducteur fautif selon les critères juridiques et de preuve acceptés, il existe une obligation légale morale publique d’exprimer ceci … exposer la position est essentiel pour maintenir la confiance du public dans le système en général. Le fait d’éviter d’amener l’enquête à sa fin aidera peut-être à ce que le policier présumé des soupçons d’avoir causé la mort de ce conducteur était innocent, mais cela fera en même temps des soupçons d’attentat terroriste planer sur le défunt, sa famille et le secteur d’où il vient », prévient Carmel.
« Nitzan a attendu des mois après cette correspondance. L’affaire a été classée à un moment tout de même remarquable : dans la semaine où Uri Carmel a été remplacé par d’un successeur soumis et confortable, fruit de l’initiative de Nitzan et de Alcheikh, Kéren Bar Menachem. » Segal s’interroge, cinglant : « Pourquoi Nitzan a-t-il insisté pour que tout le monde n’acquitte pas Alkian de l’horrible accusation? Cela s’est produit après une conversation avec Alsheikh (inadmissible en soi au vu de l’implication du commissaire…). Là aussi, y avait-il des «intérêts de l’État» vis-à-vis de Netanyahou et «ne pas laisser nos adversaires se réjouir» ? Comme on dit au bureau du procureur: il suffit d’être sage. «
Pour résumer une semaine pleine de révélations, Segal écrit: «Nous avons été informés de la façon dont l’interrogatoire de l’homme important en Israël a été mené, et à la façon dont la renommée du secteur bédouin a été malmenée, quand il s’agit du dernier des personnages de la classe la plus basse de la société… ici on trompe et on cache, là on en fait de même, on trompe et on déforme la réalité. Et entre les deux cas extrêmes, que fait-on ? », demande Amit Ségal…