Les Fédérations juives d’Amérique du Nord ont appelé le secrétaire d’État Anthony Blinken à utiliser « toutes les ressources disponibles » pour obtenir la libération du journaliste juif du Wall Street Journal Evan Gershkovich, qui est détenu en Russie sous de fausses accusations d’espionnage.
Be’hadré ‘Harédim – Yankee Farber – Le journaliste Evan Gershkowitz Photo: freepik
Les Fédérations juives d’Amérique du Nord ont fait appel au secrétaire d’État Anthony Blinken pour qu’il utilise « toutes les ressources disponibles » pour obtenir la libération du journaliste juif du « Wall Street Journal », Evan Gershkovich, qui a été arrêté en Russie sous une accusation non fondée d’espionnage.
Les dirigeants de l’organisation, qui représente des centaines de communautés juives à travers les États-Unis et le Canada, ont réuni lundi des membres et des sympathisants lors d’une conférence virtuelle, dans le but de garder le cas de Gershkovich sous les projecteurs. L’organisation a demandé à ses sympathisants de signer une lettre à M. Blinken, qu’ils ont l’intention d’envoyer dans les deux prochaines semaines.
« Pour nous, c’est personnel », disait la lettre. « Evan et sa famille sont membres de notre communauté juive américaine. Nous sommes très préoccupés par la sécurité d’Evan, en particulier à la lumière du dossier de détention russe d’Américains dans divers cas pendant des mois et des années. »
Evan Gershkovich, un citoyen américain de 31 ans et fils d’immigrants juifs soviétiques, a été arrêté le 29 mars par le Service fédéral de sécurité russe alors qu’il visitait la ville d’Ekaterinbourg. Il est accusé d’espionnage, ce que le journal et le gouvernement américain démentent fermement.
Les Fédérations juives d’Amérique du Nord travaillent avec les gouvernements occidentaux, les agences de presse mondiales, les défenseurs de la liberté de la presse et les organisations des droits de l’homme du monde entier pour demander la libération immédiate de Gershkovich.
« Une partie de notre appel à l’action consiste à prendre soin de notre communauté où qu’elle se trouve », a déclaré Elena Brightman, vice-présidente des affaires publiques des Fédérations juives d’Amérique du Nord. « C’est vraiment fondamental, c’est très important que nous ne perdions pas notre élan », a-t-elle déclaré.
