Les chefs des autorités locales du nord s’opposent à l’accord : « Ce sera une catastrophe pour les générations futures » !

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Les dirigeants des municipalités du nord sont furieux face à l’intention d’approuver l’accord de cessez-le-feu avec le Liban et le Hezbollah. Selon eux, il est impossible de permettre aux habitants de retourner en toute sécurité dans leurs maisons. « Chaque maison dans le sud du Liban est une base terroriste du Hezbollah », a déclaré Amit Sofer.

JDN

Réactions des dirigeants locaux

Les chefs des autorités locales critiquent vivement l’intention du Premier ministre Netanyahou de soumettre au cabinet l’approbation de cet accord. Ils estiment que le retour des résidents du nord à leurs domiciles est impossible tant que les capacités du Hezbollah au Liban, en particulier dans le sud, ne sont pas entièrement neutralisées, tout en maintenant une présence militaire israélienne au nord de la frontière.

Amit Sofer (notre photo), chef du conseil régional de Merom HaGalil, a réagi aux avancées sur cet accord : « Nous entendons que demain, le cabinet discutera de cet accord en cours de négociation. J’espère que nous ne tomberons pas encore dans les mêmes pièges qui ont conduit à la tragédie du 7 octobre, où 101 otages sont encore détenus !

« Il est inconcevable d’accepter un accord qui permettrait le retour aux villages frontaliers nord, sachant que chaque maison y est une base terroriste du Hezbollah, prête à reconstruire ses infrastructures détruites au prix du sang de nos soldats. »

Dénonciations du danger d’un cessez-le-feu

Sofer a ajouté : « Nous ne pouvons pas tolérer un faux sentiment de sécurité imposé par des intérêts internationaux, laissant les habitants des zones frontalières payer le prix avec leur sang. Ce n’est pas un véritable accord de paix, c’est une hudna, une trêve temporaire utilisée pour préparer la prochaine attaque. »

Moché Davidovitz, président du conseil régional de Maté Acher, a exprimé une inquiétude similaire : « Si un cessez-le-feu est signé sans garantir la sécurité des résidents avant leur retour, notamment par l’établissement d’une zone tampon avec une force internationale robuste et l’éloignement du Hezbollah au-delà du Litani, ce sera une tragédie pour les générations futures. »

Davidovitz a averti : « L’histoire nous a déjà prouvé les conséquences désastreuses d’accords non appliqués, après les guerres du Liban. Le nord est la première ligne de défense d’Israël, et il est impératif de garantir la sécurité de ses habitants. »

Eitan Davidi, président du comité de Margaliot, a accusé le gouvernement d’« abandonner les habitants du nord au Hezbollah » : « Ce gouvernement nous conduit à une catastrophe. Cet accord est une négligence criminelle. Comment Netanyahou peut-il décider cela sans consulter les dirigeants locaux ? »

Critiques des chefs des municipalités

Le maire de Metula, David Azulai, a conseillé aux résidents de ne pas rentrer chez eux mais de s’installer temporairement ailleurs. Il a déclaré : « Dire que les objectifs de la guerre ont été atteints est un mensonge. Bien que la menace des tunnels ait été réduite, la menace des tirs de missiles reste entière. »

Le maire de Kiryat Shmona a également exprimé sa colère : « Juste avant de signer cet accord, je demande à nos dirigeants de réfléchir à l’avenir de nos enfants. Cet accord rapproche un nouveau 7 octobre dans le nord. Comment sommes-nous passés d’une victoire totale à une reddition totale ? »

Réunion d’urgence

La municipalité de Safed a convoqué une réunion de son comité d’urgence pour se préparer aux conséquences potentielles de cet accord. Le maire, Yossi Kakon, a déclaré qu’une évaluation de la situation aurait lieu à 20h, face à la crainte de nouvelles escalades.

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