Dans les milieux de gauche, Netanyahou est accusé de la division qui a conduit à la scission du peuple d’Israël, mais il s’avère que « le chameau ne voit pas sa bosse » et eux, sont les véritables agents du chaos / / Opinion
Be’hadré ‘Harédim – Yehiel Galaï
Depuis des semaines, les médias nous disent que le Memorial Day et le Jour de l’Indépendance vont être une catastrophe nationale. Dans le contexte de la lutte contre la réforme juridique, ils ont affirmé qu’ils organiseraient d’énormes manifestations dans les cimetières des familles endeuillées pour exprimer leur protestation contre les représentants du gouvernement le jour du deuil national. Ils ont envoyé des menaces aux ministres du gouvernement qui n’oseraient pas tenir leur engagement, de venir représenter le gouvernement dans les cimetières.
Même le discours sur la nécessité de supprimer ces jours de deuil uniques, qui sont considérés comme un consensus dans l’État d’Israël, du cercle de la protestation, n’a pas aidé, la haine a aveuglé les gens de gauche et les médias ont attisé le feu avec joie. Dans le contexte des discussions sur la loi sur la conscription, ce sont les représentants orthodoxes qui ont subi le plus de menaces et, sous la pression, ont plié et annulé leur participation aux événements commémoratifs dans les cimetières de tout le pays. Précisément, le ministre Ben Gvir, contre qui des menaces de protestations sévères étaient dirigées s’il arrivait au cimetière de Be’er Sheva, s’y est rendu, s’est présenté le jour du souvenir, a pris la parole et a reçu des encouragements et un soutien surprenants de la part de la foule et a ainsi repoussé, sans balles ni pistolet, la protestation de la gauche.
La cérémonie d’allumage des flambeaux hier soir (mardi) à l’ouverture des événements de la fête de l’indépendance s’est également bien déroulée malgré les menaces des manifestants de gauche qu’ils interféreraient contre son bon déroulement. La cérémonie a été un succès à tous points de vue et a présenté la mosaïque israélienne de manière étonnante : les Ashkénazes aux côtés des Orientaux, les adultes aux côtés des jeunes, les religieux aux côtés des laïcs.
Malgré le consensus autour de la fête de l’indépendance dans l’opinion publique israélienne et la nécessité de chercher un rassembleur au moins ces jours-ci, le journal de gauche Haaretz n’abandonne pas et, au lieu de mettre de côté la division du peuple israélien pour une journée, ils sont à la recherche d’un moyen de l’enflammer. « Benyamin Netanyahou, qui a conclu une alliance utilitaire cynique avec les orthodoxes, leur a donné un pouvoir illimité. Quiconque examine ses accords de coalition avec le Shas et le judaïsme de la Tora, et dans une certaine mesure avec les partis sionistes, constatera qu’ils sont pleins. » Un peu plus de cent jours après la mise en place du gouvernement, force est de constater que les orthodoxes ne se contentent pas d’être une minorité s’appuyant sur la table de la majorité – position problématique en soi, ce qui n’est pas tenable dans le temps – mais ils s’efforcent d’imposer un État religieux antidémocratique à tous les autres également », lit-on dans l’article de Royat Hecht dans lequel elle demande qu’un nouveau contrat soit établi entre les orthodoxes et l’État, dont la charte d’indépendance stipule expressément qu’elle sera juive, les gauchistes veulent l’effacer et la détruire.
C’est ainsi que le journal de gauche, dans les cercles duquel Netanyahou est accusé de division et d’incitation, ne peut pas arrêter la danse de la haine ne serait-ce qu’un jour et continue de répandre l’incitation, la haine et le chaos. Il est dit à ce sujet : « Le chameau ne voit pas sa bosse ».