Les Accords d’Oslo auront-ils raison du petit Etat d’Israël ?

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THE NOBEL PEACE PRIZE LAUREATES FOR 1994 IN OSLO. (FROM RIGHT TO LEFT): PRIME MINISTER YITZHAK RABIN, FOREIGN MINISTER SHIMON PERES AND PLO CHAIRMAN YASSER ARAFAT שלושת חתני פרס נובל לשלום לשנת 1994 באוסלו שבנורבגיה. (מימין לשמאל): ראש הממשלה יצחק רבין, שר החוץ שמעון פרס ויו"ר אש"ף יאסר עראפת.

Par Thérèse Zrihen-Dvir

Cela vous semble saugrenu, impossible, une plaisanterie de mauvais goût, mais pas du tout !

Les accords d’Oslo ont permis le démantèlement du grand vainqueur de 1967. Israël en conquérant trop fougueux, trop jeune et trop inconscient de la valeur de ses conquêtes, n’a pas su comment les protéger, comment réagir face aux terrains conquis dotés de leurs populations arabes.

« Les vainqueurs israéliens en présence d’une population arabe qui s’était encore accrue d’environ 2 millions d’individus supplémentaires « de l’autre côté de la Ligne Verte », qu’il fallait, dès lors, administrer ».

Israël s’est retrouvé coincé et terriblement embarrassé avec un quota arabe énorme en top à tous ceux qui sont restés en Israël et n’avaient pas suivi la « grande débandade volontaire » des arabes de Palestine – préalable au déclenchement des hostilités/guerres, provoquées par la majorité des pays arabes – la ligue arabe.

Ces populations, contrairement à l’attitude notoire des pays arabo-musulmans qui n’ont aucun remord à imposer un nettoyage ethnique, devaient être régies par Israël à l’instar de celles qui sont restées et sont devenues bon gré mal gré, israéliennes.

D’entre ces arabes de Palestine, un grand nombre a ingénument cru aux promesses de leurs frères arabes d’Égypte, de Syrie, d’Iraq, de Jordanie… en somme de tous les pays arabo-musulmans, qui avaient ‘exhortés leurs frères de Palestine à s’emparer de leurs balluchons et de se réfugier dans les pays limitrophes, attendant patiemment la défaite des israéliens avant de reprendre le chemin triomphal du retour.

Ces arabes de Palestine avaient de leur plein gré quitté Israël, confiants d’y revenir une fois la Palestine nettoyée complètement de ses Juifs, selon les promesses de leurs frères arabes.

Or, l’histoire nous apprend que la Syrie revendiquait la Palestine, l’Égypte de même, et la Jordanie aussi. Comment le savons-nous ? Par la mise en place d’Arafat, suite aux échecs militaires.

Arafat se revendiquait encore comme étant le petit-neveu du grand mufti de Jérusalem, Mohammed Amin al-Husseini, bien qu’en réalité il n’en n’était qu’un cousin éloigné. Yasser Arafat est né le 24 août 1929, au Caire en Égypte. Là, il fait la rencontre de ceux qui fonderont le Fatah avec lui, et deviendront ses adjoints à la direction de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Après plusieurs arrestations pour ses activités politiques avec les Frères musulmans en Égypte, Yasser Arafat s’installe dans l’émirat du Koweït où de nombreux arabe de Palestine travaillent et résident. L’intervention des Soviétiques et des Syriens en 1964 à Moscou facilite le choix de Yasser Arafat comme leader des arabes de Palestine : des membres des services syriens et des services égyptiens y participaient. Les Syriens ont proposé leur homme pour en prendre la tête, Ahmed Choukairy, et il fut choisi. Les Égyptiens avaient leur candidat : Yasser Arafat. Quand il apparut que Choukairy ne faisait pas l’affaire, il fut décidé de le remplacer par Arafat. Celui-ci fut « façonné » : costume de Che Guevara moyen-oriental, barbe de trois jours de baroudeur. « Il fallait séduire les militants et leurs relais en Europe »  Il modifie alors le cap de l’OLP, d’un mouvement panarabe, pour en faire un mouvement qui se consacre à la « cause nationale palestinienne- entièrement fictive ».

Ainsi naquirent la Palestine et les palestiniens.

Il devient aujourd’hui plus qu’évident qu’il n’y avait rien d’innocent dans l’exhortation véhémente aux arabes de Palestine de fuir la Palestine. L’Égypte, la Jordanie, la Syrie, l’Iraq revendiquaient ouvertement la Palestine. Chacun de ces chefs d’État à tort ou à raison, ambitionnait de l’annexer à ses territoires.

Le départ des arabes de Palestine devenait dès lors une nécessité que tous les impliqués souhaitaient. La preuve nous parvient aujourd’hui, lorsqu’aucun de ces pays arabo-musulmans, ne s’est empressé de les accueillir chez lui, faisant d’eux un genre de levier pour plus de pression sur Israël.

Les guerres successives imposées par les arabes, et plus tard, la terreur, n’ont pas eu raison du petit État juif, qui se sentait mal à l’aise et aurait bien voulu trouver un moyen de se débarrasser de ces populations arabes arrogantes, haineuses et incompatibles dans tous les domaines, au sein de la population juive moderne et compatissante.

L’unique moyen qu’Israël aurait dû adopter, mais avait repoussé, craignant l’opinion publique, aurait été le déplacement de ces arabes par transfert, les guidant vers ces pays arabo-musulmans qui les avaient de prime-abord, poussés à refuser toute présence juive en Palestine et leur avaient recommandés de quitter Israël afin d’éviter d’être tués durant l’assaut des pays arabes contre Israël. Ils étaient des égyptiens, des syriens, des turcs – en somme des Arabes.

Si les arabes de Palestine ont un reproche à faire, c’est à tous ces pays arabes qui leur avaient promis la conquête de toute la Palestine et la fin de la présence juive – devenue entre-temps, israélienne grâce au vote onusien.

Il y a un fameux proverbe qui dit : Qui sème le vent, récolte la tempête. Et c’est bien ce qui est arrivé aux arabes de Palestine.

On n’aime pas les vainqueurs, mais au moins, on les craint. Et puisque l’arme, la terreur, l’usure, n’ont pas eu l’effet escompté sur Israël, le monde libre, dont les USA, avaient choisi une nouvelle stratégie : le miroitement de la paix en échange des terrains conquis. Israël est tombé dans le piège pour plusieurs raisons, dont la plus pressante était pour les israéliens, le meilleur moyen de se débarrasser de ces deux millions d’arabes encombrants qui ont du mal à s’intégrer et s’agrippent sans relâche à leur rêve de conquête, qu’ils n’abandonneront jamais.

Trump est celui qui a cassé le mythe du transfert en le réclamant pour ces arabes de Palestine belliqueux et obsessifs.

Le Djihad fonctionne à merveille partout dans le monde ! Il n’y a aucune raison de croire qu’il ne fonctionnerait pas en Israël.

Les accords d’Oslo ayant signé un fiasco sanglant, Israël se voit contraint aujourd’hui de se battre bec et ongles dégainés, pour reprendre les terrains qu’il avait si négligemment abandonnés au terroriste Mahmoud Abbas nouvellement couronné par le gouvernement israélien et par les USA, donnant naissance à l’Autorité Palestinienne à Gaza et en Judée Samarie, qui ne tardèrent pas à se transformer en nids de terroristes.

Toutes ces années de souffrance, de deuils, de morts auraient été évitées, si Israël avait osé traiter les arabes de Palestine, comme le font si bien leurs frères d’Égypte, de Jordanie, de Syrie… Sans honte, ni crainte, cinq pays arabes refusent d’ouvrir leurs portes à leurs frères…

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