Il est plus que probable que l’un des éléments-clé des prochaines élections est la présence, ou l’abdication, de Ben Gvir, et de son parti, Otsma Yehoudit : si Ben Gvir se présente, environ 120.000 personnes, le soutenant de manière inconditionnée, voteront pour lui, et ces voix ont toutes les chances de ne servir à rien, et donc de provoquer une fois de plus la chute de ce parti, et, surtout, de ces voix de Droite. De ce fait, c’est tout le bloc de Droite qui risque de ne pas avoir assez de force, et tout repard pour une nouvelle tournée, les 4e élections…
Que fait-on ? Ben Gvir a une solution : elle repose sur 6 conditions qu’il présente au Premier ministre actuel pour se désister.
Elles consistent en :
1. Annulation des accords d’Oslo.
2. Arrêt des transferts de fonds du Qatar en faveur du Hamas.
3. Révocation des juges dans l’enceinte du comité de nomination des juges
4. Fermeture de la place familiale au Mur occidental (sans doute le secteur consacré aux Réformés).
5. Rejet du Waqf de mont du Temple.
6. L’évacuation de Khan al Ahmar jusqu’à ce vendredi (village bédouin situé à proximité de Ma’alé Adoumim, que même la Cour suprême a permis de déplacer !).
Divers contacts ont été établis ces jours-ci, en particulier entre le Likoud et les rabbanim liés à ce courant fort extrémiste, pour tenter d’arriver à des accords.
A priori, l’exigence la plus difficilement réalisable parmi ces six est celle consistant à retirer la domination du mont du Temple d’entre les mains du Wakf, qui effectivement mène en ces lieux un régime anti-israélien et dangereux au possible, sans parler des dégâts et du vandalisme extrême pratiqué par cet organisme. Mais justement, avant la venue du Machia’h, il est difficile de croire que les responsables de cet organisme lâcheront leur proie…