L’enfant belge retrouvé – à Jérusalem

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Une longue histoire vient d’arriver à son issue. C’est celle d’un journaliste belge non-juif, qui a pris une collègue juive pour compagne. Un enfant est né de ce couple, qui s’est séparé par la suite. La mère a refusé de confier son fils à son père naturel, alors qu’un tribunal belge avait décidé que tel serait le sort de cet enfant.
Puis l’enfant a disparu dans la nature. La justice a condamné la mère à 4 années de prison, et à restituer l’enfant. Rien n’y fit. Par la suite, elle a été autorisée à vivre en résidence surveillée, et c’est le… rav Uri Zohar qui l’aurait acceptée chez lui.
Mais d’enfant, pas de trace.
L’affaire a même terni les relations entre la Belgique et Israël, en ce que le Président de l’Etat, Rouvi Rivlin, s’est vu interrogé à ce propos lors d’un passage en Belgique : où est ce jeune ? Il n’avait pas de réponse.
Récemment, le tribunal israélien a accepté d’enlever deux années à la peine de la mère, à condition que son fils se présente devant ladite instance. Et en effet le jeune homme, âgé à présent de 17 ans, s’est présenté le jour venu ! En soi, c’était quelque peu gênant, puisque la mère avait déclaré tout le temps qu’elle ignorait où était son fils…
Quant à lui, il a déclaré devant cette instance qu’il n’avait aucun intérêt pour retrouver son père, que son peuple était le peuple juif, et qu’il ne se voyait pas rejoindre une personne plongée dans les arcanes les plus avancées du monde non-juif, tel que ce journaliste devait l’être.
Le tribunal n’a pu qu’accepter sa position, car la loi laisse en effet un jeune, à partir d’un âge de raison, prendre ses propres décisions.
On n’a pas plus de détails quant à cette affaire, mais elle n’en est pas moins intéressante, au moins du fait que la mère, à la base pas très religieuse pour avoir fait couple avec un journaliste étranger à notre peuple, a su par la suite rejoindre la communauté pratiquante et y faire élever son enfant.

1 Commentaire

  1. Des détails concernant cette affaire : ce jeune belge s’appelle Solal Georis.
    Tout a commencé en Belgique lorsque Vincent Georis et Ronith Bitton, une franco-israélienne, se rencontrent en 1988. En 1999, le couple a un enfant nommé Solal. La situation familiale est alors des plus normales…
    Cinq ans plus tard, les ennuis commencent. Le couple divorce. Lorsque la garde principale de l’enfant est, sur décision de justice, confiée au père, les événements s’accélèrent.
    La mère, établie en France avec son fils, s’oppose à cette décision en saisissant le tribunal de Grande instance de Nanterre. Mais rien n’y fait, la justice donne toujours raison au père. Petit problème néanmoins: la justice française se rend compte que Ronith Bitton a déjà quitté le territoire avec Solal, sans laisser d’adresse…
    Interpol Jérusalem a signalé en 2006 l’arrivée sur le territoire israélien de Solal, avec un passeport français sur lequel il est indiqué un faux nom. Au passage, la justice israélienne se charge également de l’affaire et donne, elle aussi, raison au père de l’enfant.
    Mais le temps passe et Solal n’est toujours pas de retour aux côtés de son père. D’après des sources sérieuses, il aurait été incorporé dans une communauté juive ultraorthodoxe établie près de la bande de Gaza.
    Sa mère, appuyée par sa communauté, refuse de rendre l’enfant. Elle est arrêtée puis emprisonnée à Nevé Tirtza avant de se retrouver assignée à résidence surveillée chez un rav.
    Là, donc, ce jeune peut décider de son sort lui-même.

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