Les États-Unis font pression sur Israël pour qu’il accepte l’accord et l’Égypte fait pression sur le Hamas dans le même sens. Les Egyptiens ont clairement fait comprendre au Hamas que sans accord, il y aurait une opération israélienne à Rafah – tout changerait après cela.
Be’hadré ‘Harédim – Shalov Shinberg
Le journal pro-saoudien al-Sharq Alawest a rapporté de sources palestiniennes que les efforts de dernière minute avant l’invasion israélienne de Rafah se sont intensifiés. Dans ce cadre, l’Égypte fait pression sur le Hamas pour parvenir à un accord – tout comme les États-Unis font pression sur Israël, selon « Kan 11 ».
Les sources ont déclaré que « Washington s’oppose à l’invasion de Rafah et laisse entendre qu’il prendra des mesures, et les Egyptiens ont informé le Hamas qu’il existe une opportunité à ne pas manquer et que tout changera après l’invasion de Rafa’h ».
Les sources ont également précisé que le Caire s’efforce de parvenir à un accord qui empêchera l’opération à Rafah et mènera à un accord global : « L’idée égyptienne est que si les parties ne parviennent pas à un accord global, celui-ci doit être gradué et répondre aux exigences des deux parties dans un premier temps et reporter les questions en litige à des étapes ultérieures, l’invasion de Rafah devrait être empêchée et commencer par un cessez-le-feu pratique avant qu’elle ne devienne un cessez-le-feu permanent et durable ».
Une délégation égyptienne est arrivée en Israël vendredi pour discuter des détails d’un nouvel accord sur les enlèvements. Un haut responsable israélien au courant des détails des négociations a déclaré que les pourparlers s’étaient déroulés dans un bon esprit et qu’il existait un désir important de la part des Egyptiens de promouvoir un accord d’otages humanitaires.
Selon le responsable, Israël a fait preuve de flexibilité dans presque tous les paramètres, y compris le retour des Gazaouis dans le nord de la bande de Gaza.
