Légitime défense

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Ces jours-ci, un attentat a échoué, quand un jeune jordanien tenta de s’approcher de soldats israéliens. Il avait deux couteaux dans ses mains. Il a été « neutralisé », comme on dit de nos jours quand un terroriste est abattu armes en main. La réaction du ministre des Affaires Etrangères de Jordanie a été assez virulente : « Il s’agit d’un acte de barbarie de la part des soldats d’occupation israéliens. Du reste, même la police locale a reconnu qu’il n’y a pas eu de victimes. » Cette prise de position d’un ministre d’un pays avec lequel nous avons des accords de paix vont dans le même sens que ce qu’affirme tout le temps le ‘Hamas, parlant de « mise à mort » de shayides, comme la semaine dernière, où des terroristes qui tentaient de renverser des Juifs ou de les abattre à coup de couteau ont été abattus avant qu’ils ne parviennent à leur but.

C’est tout de même fantastique : que voulaient-ils que nous fassions ? Que nous attendions qu’il y ait des tués ? La légitime défense, quand elle vient de notre part, les Juifs, perd toute sa légitimité ?

Mais ce genre de question est déplacé dans notre cas. La logique, la légitime défense qu’il est possible d’invoquer, n’est pas valable quand la question interpelle la situation qui est la notre. Ailleurs, y compris en France, quand on souffre de la violence en provenance des musulmans, tout le monde comprend qu’il n’y a en aucune manière le droit d’hésiter : une personne vient nous attaquer ? Devançons-la et tuons-la.

Peut-être est-ce à dire que quand un homme (enfin, disons…) se dresse contre un Juif, on préfère dans le secret, peut-être inconsciemment, qu’il parvienne à ses fins ? ‘Essaw a-t-il cessé de haïr le peuple juif ? On dirait que non…

 

1 Commentaire

  1. Dans les développement de l’affaire du soldat pris pour cible par les tribunaux après avoir prétendument éliminé un terroriste déjà neutralisé, un témoin, responsable de la sécurité civile à ‘Hévron, a donné des précisions de la première importance sur cette notion.
    Il a expliqué que le terroriste ne pouvait être considéré comme tel uniquement parce qu’il gisait sur le sol.
    Deux cas et deux seulement sont considérés comme une neutralisation :
    1 Le terroriste est tué.
    2 Il est menotté et a été vérifié par les démineurs.

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