La ministre Miri Regev a déclaré lors de discussions à huis clos : « Il faut adopter immédiatement les propos de Trump : ramener tous les otages immédiatement, et si cela ne se produit pas, entrer à Gaza, les écraser et les démanteler complètement ! »
JDN – Zeev Gur Aryeh
Le cabinet de sécurité politique se réunit ce matin à 11h00 pour discuter de la violation grave de l’accord de cessez-le-feu et de l’arrêt de la libération des otages annoncé par le Hamas. Initialement prévue pour ce soir pour discuter de la deuxième phase des négociations, la réunion a été avancée après l’annonce du Hamas.
Avant la réunion du cabinet, la ministre Miri Regev a déclaré lors d’échanges privés : « Il faut adopter immédiatement les paroles de Trump : ramener tous les otages sans délai. Sinon, entrer à Gaza, les écraser et les démanteler complètement. »
En parallèle, les avocats du Premier ministre ont demandé à la Cour de district de Jérusalem de reporter l’audience prévue aujourd’hui, au cours de laquelle il devait témoigner. Le tribunal a rapidement accepté la demande sans entendre l’avis du parquet, invoquant l’urgence des affaires de sécurité nationale desquelles le Premier ministre doit s’occuper. Cependant, le parquet a exigé la fixation d’une nouvelle date, proposant jeudi ou dimanche prochain.
Le Premier ministre n’a pas encore réagi publiquement aux propos de Trump, qui a lancé un ultimatum clair au Hamas : « Si tous les otages ne sont pas libérés d’ici samedi à midi, l’enfer s’abattra sur eux. »
Hier soir, lors d’un briefing avec des journalistes à bord de l’Air Force One, Trump a déclaré : « Pour moi, si tous les otages ne sont pas libérés d’ici samedi à midi, la trêve peut être annulée et l’enfer se déchaînera. C’est entre les mains d’Israël. »
Trump a insisté sur le fait qu’il n’accepterait plus de libération progressive : « Les otages doivent être libérés en une seule fois, pas par petits groupes. Pas trois, puis quatre, puis deux. Sinon, il faut laisser l’enfer se déchaîner. »
Trump a décrit à nouveau l’état des otages récemment libérés : « Quand j’ai vu leur état, y compris celui des femmes – notamment Emily Damari, qui a perdu deux doigts –, ils ressemblaient à des survivants de camps de concentration. Le Hamas va comprendre ce que je veux dire par « samedi à midi ». Ce sont des gens malades. »
Le ministre Bezalel Smotrich a réagi ce matin aux propos de Trump par un message clair :
« Tous maintenant ! » Un message inspiré des manifestations de gauche à Kaplan, auquel le député Mossi Raz a répondu : « Tous maintenant, mais dans un accord. La guerre et l’enfer ne les ramèneront pas. Nous l’avons bien vu cette dernière année. »
Le député Yair Lapid a critiqué Smotrich, déclarant sur Radio 103 FM : « Qu’est-ce qui lui passe par la tête quand il publie un tweet aussi cynique ? Quelle sorte de vision est-ce là ? Vous êtes ministre, membre du cabinet, des gens sont morts, ils ont été enlevés sous votre mandat. C’est sous votre responsabilité, et vous plaisantez à ce sujet ? Qui trouve cela drôle ? »
Enfin, le député Itamar Ben Gvir a écrit ce matin : « Trump a raison ! Il faut reprendre les attaques et détruire maintenant. »
