Un article paru ces jours-ci dans le New York Times (notre photo) s’en prend à la qualité de l’éducation dispensée aux enfants orthodoxes dans les écoles et Yechivoth de leurs communautés, tentant de démontrer ses manques dans le domaine de la culture générale et de la connaissance de la langue (comprendre : l’anglais – ces enfants sont éduqués en yiddish).
Cette situation inquiète les journalistes de cet important journal américain, car pourrait avoir des incidences sur l’avenir de toute cette jeunesse, et ils déplorent que des fonds soient en plus accordés à ce genre d’écoles, semble-t-il, des fonds importants.
Tout ceci ne tombe pas là de manière fortuite : demain, mardi 13, une réunion importante doit se tenir à New York au niveau du comité responsable de la gestion des écoles privées et doit décider de la conduite que l’Etat va suivre en ce qui concerne ces institutions pédagogiques privées, et surtout de la mesure de son intervention dans le domaine des programmes qui y sont adoptés.
L’Agoudath Israël des Etats Unis est évidemment grandement impliquée dans ce sujet, et exprime son inquiétude : « Ce que nous redoutons est que le gouvernement décide d’imposer sa conception, qui va à l’encontre de celle des parents de ces élèves ! » Comme quoi la démocratie a ses limites, et un régime de cet ordre est capable, le jour venu, d’adopter une toute autre conduite, et de refuser aux personnes le droit de décider de l’éducation qu’elles entendent donner à leurs enfants.
Là, il s’agit de quelques 200.000 enfants concernés dans l’Etat de New York !
On attend donc les résultats des consultations de ce comité, en espérant qu’un tel article du New York Times n’aura pas d’incidence sur cette décision.
Quelques arriere-pensees idéologiques ou un constat qui mérite d’être discuté ?
Autrement dit, vous, vous pensez que l’éducation orthodoxe est discutable, et vous nous invitez à entreprendre la discussion.
Notre position est toutefois claire : elle suit fidèlement les instructions de nos Maitres, tels que rav Steineman zatsal qui s’est tellement déplacé en France par exemple dans ce but, et c’est celle de l’ensemble du public orthodoxe d’Erets Israël.