Dans un récent éditorial, le Wall Street Journal a vivement critiqué la position de l’administration Biden dans le conflit au Moyen-Orient. Le journal a exprimé son mécontentement concernant la décision de la Maison Blanche de soutenir les demandes des pays arabes visant à déplacer la population palestinienne, plutôt que de faire pression sur l’Égypte pour qu’elle accepte les réfugiés de Gaza.
Selon le Wall Street Journal, cette approche revient à « accepter les règles du jeu du Hamas » et à accuser Israël de la catastrophe humanitaire à Gaza. Les rédacteurs de l’éditorial critiquent également la politique de fermeture des frontières par les pays arabes voisins, qui condamne les Palestiniens à la mort et à la souffrance, tout en prétendant soutenir leur lutte.
Le journal attribue la responsabilité de la catastrophe humanitaire à Gaza au Hamas, qui détourne l’aide humanitaire à son profit, ainsi qu’aux voisins arabes qui refusent d’accueillir des réfugiés palestiniens. De plus, le Wall Street Journal critique les organisations internationales qui exigent constamment qu’Israël fournisse une assistance humanitaire à Gaza, au lieu de soutenir l’organisation d’une assistance dans d’autres pays.
L’administration Biden est également critiquée pour avoir abandonné son soutien inconditionnel à Israël et pour avoir succombé à la pression de l’aile gauche du Parti démocrate. Le Wall Street Journal ne mentionne cependant pas les raisons de cette « gauchisation » de la politique étrangère américaine, mais souligne les accusations récurrentes d’Israël envers les conventions internationales et les méthodes controversées utilisées pour « évincer » la population palestinienne.
Le Wall Street Journal est une publication de premier plan aux États-Unis, connue pour son point de vue conservateur. Son comité de rédaction soutient généralement le Parti républicain et s’oppose souvent à l’administration Biden sur diverses questions de politique intérieure et étrangère.