Ici, nous parlerons de l’un des leaders de la protestation, Moché Redman, un jeune entrepreneur dans le domaine du Hightech. Il a abandonné son travail pour se consacrer à la contestation. C’est lui qui a initié la tentative d’assaut des anarchistes de la Knesset le jour où elle a promulgué une loi visant à réduire la possibilité de la Cour suprême en utilisant la « cause raisonnable », dans le style des partisans de Trump prenant d’assaut le Capitole à Washington.
Inutile de préciser que personne dans les médias accros n’a condamné cette tentative d’attentat et nul n’a considéré cela comme une attaque contre « la forteresse de la démocratie »… Après tout, ce que fait la gauche anarchiste s’inscrit dans le cadre de la « défense de la démocratie ».
C’est également Redman qui a organisé la marche de masse en direction de
Jérusalem, quelques jours avant le vote, lorsque l’événement s’est terminé dans le jardin
Saker, près de la Knesset, où les manifestants ont passé la nuit avant leur assaut de la Knesset.
Dans une interview avec les médias, on a demandé à Redman comment il avait pensé à cette idée de marche en masse, et il a répondu qu’il avait regardé un documentaire sur le Premier ministre arménien qui a mené une marche contre son prédécesseur. Redman a franchement expliqué que l’histoire ici est différente de celle de l’Arménie. « Là-bas, les classes faibles combattent contre les riches, alors qu’ici, les élites luttent contre le gouvernement ». Redman a ajouté et dit : « Notre objectif est de convaincre la classe inférieure qui est captive d’une conception bibichiste trompeuse. » En d’autres termes : les souteneurs de Bibi font partie des classes faibles du peuple, des pauvres et le rôle des riches et des forts est de les convaincre qu’ils ont fait une erreur dans leur choix et s’ils
continuent à soutenir Netanyahou, leur situation économique se détériorera.
« Cela n’a rien à voir avec la réforme », a reconnu Redman, ni avec le caractère raisonnable,
car « La Haute Cour de Justice trouvera des moyens de contourner cette question de la cause raisonnable. »
Le but final – selon Redman, qui est, comme mentionné, l’un des leaders de la protestation – est le renversement du gouvernement. Et l’intervieweur lui demande : « Mais comment s’y prend-on pour renverser un gouvernement. Nous sommes dans un régime démocratique et il n’y a pas d’élections à l’horizon. » Redman explique la méthode suivie : « On commence par rendre la situation très difficile sur le plan économique. On voit déjà que l’argent est retiré d’Israël, on verra bientôt un mouvement de retrait de fonds du marché boursier. A mon grand regret, cela entrainera une inflation galopante et la hausse du coût du crédit, cela va peser sur le public. Les gens vont commencer à suffoquer à cause des hypothèques, il n’y aura plus d’argent pour aller acheter dans les supermarchés. »
Voici donc la méthode. Effrayez les investisseurs, provoquez la chute de la bourse, pour faire sortir de l’argent du pays, tout cela au nom de « l’attaque de la démocratie ».
alors que tous les organisateurs des manifestations savent qu’il est question d’un mensonge grossier et dégoûtant, tout est fait pour que la situation économique se dégrade, les plus faibles – les partisans de la droite – le ressentiront dans leur poche, et il sera ainsi possible de renverser le gouvernement.
Nous n’avons pas à faire à une lutte pour la démocratie, mais à une guerre contre la droite, contre Netanyahou, contre ceux qui le soutiennent, et si l’État s’effondre en cours de route, le prix en vaut la peine aux yeux de ces gens.
Rav Yits’hak Roth, Yated Nééman, 12 septembre 2023