Le Vatican a protesté mercredi contre la décision des États-Unis de ne plus considérer comme illégales les implantations israéliennes en Judée-Samarie et la partie orientale de Jérusalem, rejoignant ainsi de nombreuses critiques sur le plan international.
« Le Saint-Siège réitère sa position sur la solution des deux États pour deux peuples, seule manière de parvenir à une solution définitive à ce conflit de longue date », dit le communiqué envoyé mercredi.
Aucune mention directe des États-Unis dans le texte, qui dénonce cependant des « décisions récentes qui risquent de compromettre encore davantage le processus de paix israélo-palestinien et la déjà fragile stabilité régionale ».
Dans son communiqué, le Saint-Siège rappelle qu’il soutient le droit d’Israël à vivre en paix et en sécurité, mais « à l’intérieur des frontières reconnues par la communauté internationale ». Tout en ajoutant que « le même droit appartient au peuple palestinien, qui doit être reconnu, respecté et appliqué ».
Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a déclaré lundi que « l’établissement d’implantations de civils israéliens en Cisjordanie n’est pas en soi contraire au droit international ».
L’annonce américaine a suscité la réprobation d’une bonne partie de la communauté internationale, en particulier des Nations Unies, de l’Union européenne et de la Ligue arabe.