Islamisme radical : Macron annonce la dissolution du collectif propalestinien Cheikh Yassine
En déplacement à la préfecture de Bobigny quatre jours après le meurtre de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution du collectif propalestinien Cheikh Yassine, « directement impliqué » dans l’attentat selon le président. Par ailleurs, le chef de l’État a affirmé que « les actions s’intensifieront » contre l’islam radical.
Le collectif pro-palestinien Cheikh Yassine, « directement impliqué » dans l’assassinat sauvage d’un enseignant selon Emmanuel Macron, sera dissous en Conseil des ministres mercredi, a annoncé mardi le chef de l’Etat. « Des décisions de ce type à l’encontre d’associations, de groupements d’individus, suivront dans les prochains jours et les prochaines semaines », a ajouté Emmanuel Macron lors d’une courte allocution à la préfecture de Bobigny.
Un collectif fondé par un militant islamiste radical
Le collectif Cheikh Yassine – du nom du fondateur du Hamas tué par l’armée israélienne en 2004 – a été créé par Abdelhakim Sefrioui, un militant islamiste radical actuellement en garde à vue dans l’enquête sur l’attentat de vendredi. Abdelhakim Sefrioui avait notamment diffusé il y a quelques jours sur Youtube une vidéo dans laquelle il dénonçait le professeur assassiné, qualifié de « voyou ». L’exécutif avait déjà annoncé sa volonté de dissoudre plusieurs associations, au premier rang desquelles le Comité contre l’islamophobie en France (CCIF) et BarakaCity, deux organisations de défense et d’aide des musulmans.