Le parti Hadash, qui fait partie de la faction « Liste commune musulmane », affirme qu’il y a oppression et harcèlement des prisonniers palestiniens, dont certains sont des terroristes | MK Ofer Kassif du parti : « L’âme humaine lutte pour la liberté. L’âme palestinienne aussi »
Be’hadré ‘Harédim – Prisonniers de sécurité en prison Photo : Hassan Jedi / Flash90
A la suite de la recherche des terroristes et aussi des émeutes dans les prisons, l’un des partis qui composent la « liste commune » s’indigne du « harcèlement politique » des prisonniers palestiniens.
« Assez de harcèlement des prisonniers politiques ! », a tweeté le compte officiel du Parti Hadash sur Twitter, « Le Parti communiste israélien (MKI) et le Front démocratique pour la paix et l’égalité (Hadash) mettent en garde contre l’escalade de l’oppression et du harcèlement des prisonniers politiques palestiniens dans prisons israéliennes, et contre les opérations ostentatoires dans les localités arabes de la vallée de Jezréel et de le Wadi Ara.
« Les attaques brutales viennent comme une revanche pour le coup porté à l’arrogance de l’occupation – par l’IPS, le GSS et l’establishment de la défense, après que six prisonniers ont réussi à s’échapper de la prison de Sheta », a ajouté le parti.
Ils lisent : « L’ordre du jour est d’arrêter les attaques immédiatement et de libérer les prisonniers qui ont été emprisonnés pour avoir résisté à l’occupation. La seule garantie de sécurité et de stabilité est la fin de l’occupation et la reconnaissance des droits du peuple palestinien. »
Le député Ofer Kassif du parti était également furieux et a tweeté : « L’âme humaine lutte pour la liberté. L’âme palestinienne aussi. Pas de mur ni de revanche de la part de l’occupant – à Ketziot ou Shata, en Cisjordanie, à Gaza ou à Jérusalem-Est – empêchera le peuple palestinien de poursuivre son juste combat pour la liberté. Et sa libération de la répression meurtrière qu’Israël lui inflige. »
En bref, le virage est pris : il ne s’agit plus de prisonniers qui ont du sang sur les mains, des terroristes qu’on osait appeler cela jusqu’à voici quelques temps, mais des opposants politiques démocratiques, qu’un Etat se doit de respecter…