Le terroriste Nasser Abu ‘Hamid (notre photo), décédé la semaine dernière à l’hôpital Assaf Harofé des suites d’un cancer, a reçu les traitements les plus avancés et les plus chers disponibles. Même en prison, il a reçu un excellent traitement.
Be’hadré ‘Harédim – Avihai Ami
La semaine dernière, le terroriste Naser Abu ‘Hamid est décédé à l’hôpital d’Assaf après avoir souffert d’un cancer. Les Palestiniens ont accusé Israël de négligence médicale, mais ce matin (jeudi), il s’avère que le coût du traitement d’Abou Hamid est de plus de 150 000 shekels, a rapporté la Deuxième chaîne ici.
Pendant environ un an, le prisonnier Abu Hamid a été soigné à l’hôpital Assaf Harofé, et a reçu non seulement le traitement de chimiothérapie conventionnel, mais aussi les traitements d’immunothérapie qui sont considérés comme les traitements les plus avancés disponibles et dont le coût est très élevé. Ces révélations ont été racontées par le Dr Esnat Lev Zion Korah, le directeur de l’hôpital qui a pour la première fois évoqué le traitement du terroriste.
Le Dr Lev Zion Korah a également abordé les affirmations des Palestiniens selon lesquelles Abu Hamid avait été victime de négligence médicale dans le cadre du traitement médical dans la prison, et a affirmé que même derrière les barreaux, le traitement était excellent et que les médecins de la prison étaient en contact régulier avec les médecins traitants de l’hôpital.
Abu Hamid est considéré comme « le bras droit de Barghouti » et pendant la deuxième Intifada a mené plusieurs attaques. En décembre 2002, il a été condamné à sept peines d’emprisonnement à perpétuité cumulées et à 50 ans de prison supplémentaires pour actes terroristes. Quelques heures avant sa mort, sa mère est venue lui rendre visite à l’hôpital Assaf Harofé.
Le secrétaire général du comité exécutif de l’OLP, Hussein al-Sheikh, exige qu’Israël remette le corps d’Abu Hamid. Dans une interview accordée à Al Jazeera, il a déclaré qu’Israël devait restituer le corps du terroriste « pour des raisons humanitaires, nationales et politiques ». Un cheikh a répété les affirmations selon lesquelles Israël avait négligé son traitement médical.
La semaine dernière, le ministre de la Défense Benny Gantz a décidé à l’issue d’une évaluation de la situation que le corps d’Abou Hamid, l’un des fondateurs des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, ne serait pas transféré aux Palestiniens et resterait entre les mains d’Israël. La décision a été prise conformément à la décision du Cabinet concernant la conservation des corps aux fins du rapatriement des captifs et des disparus.