Une nouvelle étude révèle que les chiffres officiels concernant le nombre de morts à Gaza sont exagérés. Les données incluent également les victimes de tirs de roquettes ratés ou celles tuées par le Hamas dans des affrontements pour l’aide humanitaire. Dans certains cas, il s’agit même de personnes décédées avant la guerre.
Dans sa une aujourd’hui, le journal britannique The Telegraph a publié un rapport du centre de recherche britannique Henry Jackson Society. Selon ce rapport, les déclarations du Hamas sur le nombre de civils tués à Gaza durant la guerre seraient volontairement gonflées afin d’accuser Israël de cibler intentionnellement des innocents et de mobiliser un soutien international.
D’après le rapport, le ministère de la Santé à Gaza exagère grossièrement le nombre de morts, incluant des décès naturels dus à des maladies, dont certains remontent à avant le conflit. Les chiffres manquent de distinction entre civils et combattants, avec des ajustements de données pour augmenter le nombre de femmes et d’enfants prétendument tués.
Des décès naturels ajoutés aux statistiques
Les auteurs du rapport estiment qu’environ 5 000 décès naturels ont été ajoutés à la liste des victimes, y compris des patients atteints de cancer qui figuraient par ailleurs dans les registres des hôpitaux pour traitements médicaux.
Le ministère de la Santé à Gaza affirme que plus de 44 000 personnes ont été tuées depuis le 7 octobre. Cependant, selon des estimations israéliennes et américaines, environ 17 000 des morts sont des combattants du Hamas. Le rapport souligne que ce chiffre n’est généralement pas relayé par les médias internationaux.
Les victimes des roquettes ratées et des affrontements pour l’aide humanitaire
Le rapport indique également que le ministère de la Santé à Gaza inclut parmi les victimes des Gazaouis tués par des tirs de roquettes ratés du Hamas ou dans des affrontements avec ses membres autour des convois d’aide humanitaire.
Un exemple cité est celui d’Ahmed Shadad Al-Halmi Barika, âgé de 17 ans, abattu par des membres du Hamas alors qu’il tentait de récupérer de la nourriture pour sa famille lors d’une distribution d’aide humanitaire en décembre 2023.
Critique des médias internationaux
Le rapport critique durement les grands médias, tels que la BBC, le New York Times et CNN, pour avoir repris sans esprit critique les chiffres du Hamas, contribuant ainsi à la diffusion de la propagande palestinienne.
L’ONU accusée de complicité
Enfin, le rapport pointe également du doigt l’ONU, accusée de collaborer à cette manipulation en présentant des chiffres globaux qui ne distinguent pas entre civils et combattants.
Ce rapport met en lumière une tentative délibérée de manipuler les perceptions internationales du conflit et soulève des questions sur la responsabilité des médias et des organisations internationales dans la transmission de données non vérifiées.