Le tatouage arabe du secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth suscite la controverse
Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, fait l’objet d’une controverse grandissante depuis la divulgation d’images sur les réseaux sociaux montrant un tatouage en arabe sur son bras. Le mot inscrit, « kafir », signifiant « infidèle » ou « non-croyant », est une expression couramment employée dans le contexte islamique. Cette découverte a immédiatement suscité des interrogations sur la symbolique du tatouage et ses implications, notamment au sein de l’armée américaine.
Un symbole controversé
Si le terme « kafir » est historiquement utilisé dans la théologie islamique pour désigner ceux qui ne partagent pas la foi musulmane, il a également été récupéré par des groupes d’extrême droite. Cette association inquiète de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme et militants, qui y voient une marque d’islamophobie.
Réactions et critiques
La militante pro-palestinienne Nardine Kiswani a vivement critiqué Hegseth sur les réseaux sociaux, affirmant que ce tatouage n’était pas qu’un simple choix personnel mais un « symbole clair d’islamophobie ». Selon elle, ce type de signaux a des conséquences réelles sur les politiques militaires américaines, notamment en ce qui concerne les interventions au Moyen-Orient.
Des symboles répétés
Cette controverse n’est pas la première impliquant les tatouages de Pete Hegseth. Outre « kafir », il arbore également l’inscription « Deus Vult » sur son bras, une expression en latin signifiant « D’ le veut », historiquement associée aux croisades. De plus, une croix de Jérusalem figure sur sa poitrine, renforçant l’idée qu’il porte un ensemble de symboles religieux qui ne sont pas neutres.
Une pression politique accrue
Cette affaire intervient à un moment où Pete Hegseth est déjà sous le feu des critiques. Récemment, des membres du Congrès ont appelé à l’ouverture d’une enquête sur un incident lié à la divulgation de plans militaires américains concernant le Yémen. Certains parlementaires demandent même sa démission, estimant que son maintien en poste nuit à la cohésion de l’armée.
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